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Ridha Chkoundali : Les discussions du gouvernement actuel avec le FMI sont insensées et son programme de réfromes n’engage pas le prochain gouvernement…

today27/05/2022 139

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Le professeur universitaire Ridha Chkoundali, a exclu, lors de son passage dans l’émission Eco-Mag, la possibilité de conclure un accord avec le FMI, même si le gouvernement exécute le programme de réformes structurelles qu’il avait proposé. 

Le FMI s’intéresse plutôt à son vis-à-vis après l’organisation des élections législatives dans la mesure où ceux qui ont participé au dialogue national et ont conclu l’accord avec le FMI, peuvent échouer aux élections anticipées.

Selon l’invité de l’émission Eco-Mag, le FMI a exigé de nouvelles conditions plus rigoureuses suite au refus de l’UGTT de participer au dialogue national et d’adhérer au programme de réformes économiques élaboré par le gouvernement.

De ce fait, il est peu probable que le gouvernement puisse conclure un accord avec le FMI, surtout en l’absence d’un terrain d’entente entre les différents acteurs politiques en Tunisie.

“Même si certains sont exclus du dialogue national, le FMI n’acceptera de soutenir un gouvernement fragile qui risque à tout moment d’être remplacé par un autre”, affirme Chkoundali.

L’invité de l’émission a considéré que les discussions du gouvernement avec le FMI sont vaines et les réformes dont parle le gouvernement n’engagent pas les prochains gouvernements, soulignant que le gouvernement n’a pas pu se défendre lors de sa participation au Forum économique de Davos.

En effet, le Forum de Davos a classé la Tunisie comme un pays surendetté, dépourvu des valeurs assurant la cohésion des rapports entre les différentes parties et institutions.

Il s’agit donc d’un pays sans visions économique ni sociale, incapable de garantir la stabilité politique, de lutter contre le terrorisme, de réguler le marché ou de contrôler et poursuivre les entreprises.

Chkondali a estimé que le problème en Tunisie est purement politique, appelant le président Saied a changé la teneur de son discours en optant pour un discours rassurant et rassembleur, et à amorcer un dialogue inclusif sur les réformes à engager pour convaincre le FMI et sauver le pays.

 
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Écrit par: Islam Sassi



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