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Intervenant sur les ondes de la radio Express Fm, le membre du bureau politique du mouvement Echaâb, Ridha Al Agha, a déclaré, ce mardi 31 mai 2022, que son parti a présenté des propositions en rapport avec le dialogue national et le référendum, soulignant que le président de la République, n’a pas encore interagi avec lesdites propositions et recommandations.
Lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a, Ridha Al Agha a critiqué l’approche unilatéraliste du président Saied, une approche qui suscite le mécontentement du mouvement Echaâb et tous les acteurs politiques d’une manière générale.
“Le processus du 25 juillet a vu le jour pour pallier une crise politique aiguë. Sauf qu’il a induit une autre crise politique en raison de sa mauvaise gestion. Le président aurait dû s’ouvrir à tous les intervenants sur la scène politique tunisienne”, a-t-il avancé, avant d’ajouter que le mouvement Echaâb n’est pas l’allié du président Saied, mais des initiateurs de l’événement politique et un parti qui œuvre pour l’intérêt du peuple tunisien.
Dans le même contexte, l’invité de l’émission Hdith Esse3a a rappelé que le mouvement Echaâb ne s’oppose pas au calendrier fixé par le président Saied, précisant que le président et seul le président qui assume les conséquences de son échec.
Pour lui, l’activation de l’article 80 de la Constitution et le décret n°117 ne sont que l’oeuvre du professeur de droit constitutionnel, Amine Mahfoudh. Ainsi, il a considéré qu’il ne convient pas de déclarer que le dialogue national aurait dû être clos depuis février dernier.
Et de poursuivre que le refus de l’UGTT de participer au dialogue national ne fera que monter la tension politique, économique et sociale d’un cran.
“Aujourd’hui, la priorité consiste à inciter les tunisiens à participer au référendum et à exprimer leur volonté », a-t-il souligné, notant que le mouvement Echaâb acceptera le choix du peuple quelle que soit sa teneur.
Le membre du bureau politique du mouvement Echaâb a appelé le président Saied à démissionner et à quitter la vie politique si peu de tunisiens participent au référendum programmé le 25 juillet 2022.
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Written by: Islam Sassi
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