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Ridha Belhadj : D’une manière ou d’une autre, le Parlement sera de retour…

today13/10/2021 4

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“Des campagnes d’accusations de trahison, des restrictions visant à empêcher les manifestations,  des pressions exercées sur le pouvoir judiciaire et la comparution des opposants devant la justice militaire,  telles sont les pratiques qui ont suivi  le coup d’Etat perpétré par le président Kais Saied, le 25 juillet”. C’est ce qu’a indiqué, l’avocat et activiste politique, Ridha Belhadj, ce mercredi 13 octobre 2021, au micro de radio Express Fm.

Lors de son passage dans l’émission Hdith Esse3a, Ridha Belhadj, a considéré que l’arrestation d’un journaliste de la radio Zitouna et sa comparution devant le tribunal militaire est une violation flagrante de la liberté d’expression, ajoutant que cette campagne lancée par Kais Saied est sans horizons vu sa monopolisation de tous les pouvoirs et le rejet de tous les autres acteurs politiques.

 Belhadj a souligné que la reprise de l’institution législative est l’unique voie pour restaurer la confiance des pays étrangers. A ce titre, il a indiqué que le retour du Parlement est inéluctable et que le dialogue s’imposera tôt ou tard au président Saied, l’accusant de faire perdre le temps à la Tunisie au lieu de gagner la confiance de ses partenaires et des bailleurs de fonds internationaux.

L’invité du programme Hdith Esse3a a exprimé, dans le même contexte, son étonnement quant au soutien de certaines parties qui défendent la démocratie des décisions de Saied et du coup d’Etat du 25 juillet. De surcroît, certaines parties se sont trouvées dans une situation embarrassante, ce qui les a poussées à défendre les droits et les libertés sous l’égide d’un régime “putschiste”.

“Je ne vois aucune lueur d’espoir ou d’indices positifs”, ajoutant que le dialogue auquel le président Saied fait appel ne sera pas un dialogue visant à réunir toutes les parties, il n’est qu’un dialogue sur mesure, notant que l’évocation de l’éventualité de la tenue d’un dialogue s’explique par les pressions qu’il avait subies et que ce dialogue se tiendra d’ici deux ou trois mois. 

 D’après Belhadj,En l’absence d’une ceinture populaire, le gouvernement de Najla Bouden sera dans une impasse, d’autant plus que l’opinion publique est changeante.

Et de considérer que le report du Sommet mondial de la francophonie est une décision évidente et raisonnée qui a pris en considération les horizons de la crise politique en Tunisie.

Écrit par: Islam Sassi



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