Express Radio Le programme encours
Ridha Zoghmi, membre du bureau politique du Courant démocrate démissionnaire, a fait savoir que sa démission remonte à la mi-2020, et qu’il est resté au bloc parlementaire du parti jusqu’au 25 juillet.
Au micro de Walid Ben Rhouma, il a indiqué qu’une trêve politique et sociale s’impose et qu’un dialogue rassemblant tous les acteurs sur la scène politique doit être organisé, ajoutant que “nous sommes sur le même navire, le naufrage du pays, sera le nôtre aussi”.
Interrogé sur sa démission du Courant démocrate, il a clarifié que l’annonce de cette décision a été faite, un an après sa démission effective, et ce, pour des raisons morales et son refus de changer de couleur et de parti.
Dans le même contexte, il a souligné que les déclarations et les positions des dirigeants du Courant démocratique ne sont plus conformes à l’éthique du travail politique, en suivant la tendance d’injure et d’insulte, faisant allusion aux déclarations de l’ancien président bloc parlementaire du Courant démocratique, Mohamed Ammar.
L’invité du programme Hdith Esse3a a ajouté qu’il avait des réserves sur la participation de certains dirigeants du Courant au gouvernement de Fakhfekh et les négociations entamées pour former le gouvernement de Jemli.
Et de considérer que le dossier de conflit d’intérêts était juste un prétexte pour virer Elyes Fakhfakh, et que le conflit d’intérêts n’est pas une infraction.
“Tous les partis qui se sont alliés à Ennahdha ont disparu”, a-t-il affirmé.
Le membre du bureau politique du Courant démocratique démissionnaire a révélé qu’il soutient les décisions de Kais Saied du 25 juillet, étant une opportunité pour mettre fin à la mascarade du parlement de 2019.
Et de poursuivre que le président du Parti destourien libre (PDL), a discrédité le travail parlementaire en y perpétrant toutes les formes de violence.
“C’est à cause du PDL, de la Coalition Karama, et du président Ghannouchi que l’image du Parlement est altérée”, a-t-il avancé.
Written by: Islam Sassi