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Nasri : La crise actuelle requiert un dictateur qui respecte la suprématie de la loi

today28/02/2022 36

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Au micro de Walid Ben Rhouma, le président du parti “l’Union pour la Tunisie”, Sarhan Nasri a affirmé que malgré le soutien manifeste de son parti aux mesures que le président Saied avait prises depuis le 25 juillet, il ne partage pour autant sa vision relative aux sociétés citoyennes et à la construction démocratique par la base. Il a précisé, dans ce sens, qu’il préfère que les députés soient tout d’abord élus et qu’un gouvernement politique soit ensuite formé.

En réponse à la question de l’animateur “jusqu’où l’économie tunisienne pourra attendre”, il a dit que la situation économique du pays n’a pas changé affirmant que nous sommes en plein dedans depuis plusieurs années.

Sur un autre plan, il s’est exprimé sur les répercussions de la crise entre l’Ukraine et la Russie, considérant qu’elle sera une opportunité pour la Tunisie dans la mesure où les puissances qui gouvernent le monde n’ont pas intérêt à ce que la situation se complique davantage en Afrique du Nord.

La Tunisie a vécu les pires formes de dictature et de tyrannie au cours de la dernière décennie

S’exprimant sur les négociations avec le FMI, l’invité du programme Hdith Esse3a a souligné que ces négociations doivent être engagées pour apporter des investissements à la Tunisie.

“J’aurai aimé que le président Saied ait recours à la diplomatie économique pour rassurer les bailleurs de fonds internationaux et les pays voisins qui désirent investir en Tunisie”, a-t-il indiqué.

Il a critiqué, dans la même veine, l’attitude unilatérale du président Saied qui refuse la consultation des experts, ajoutant que la situation actuelle requiert un dictateur qui respecte la suprématie de la loi.

Et d’ajouter : “On ne peut pas parler de démocratie sans engager des réformes. Si j’étais à la place du président Saied, j’aurais réactivé par la force les mécanismes de production”.

Les participants à la consultation nationale sont les  partisans du président Saied

Selon notre invité, les participants à la consultation nationale électronique sont les partisans de Saied et de l’Union pour la Tunisie, appelant à engager un dialogue entre les acteurs de la scène politique et les organisations nationales autour des conclusions et résultats de la consultation.

Et de poursuivre que ce dialogue doit impliquer les organisations nationales, le Conseil supérieur provisoire de la magistrature, les avocats, tous les partis politiques, exceptés ceux qui sont impliqués dans des infractions électorales.


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Écrit par: Islam Sassi



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