Express Radio Le programme encours
Le président du parti “Alliance pour la Tunisie”, Sarhan Nasri a précisé que son parti soutient le processus transitionnel du 25 juillet et non pas la personne du président de la République, Kais Saied.
“La prorogation des mesures exceptionnelles a été inéluctable et le Parlement doit être dissous », a ajouté Nasri lors de sa présence dans l’émission Hdith Esse3a du 8 décembre 2021, estimant que l’intérêt national impose la dissolution du Parlement. Ce qui permettra aux députés de reprendre leur activité initiale.
Selon lui, le président Saied a profité de l’instabilité de la situation en Tunisie et le chaos total caractérisant le pouvoir législatif pour accaparer les pouvoirs législatif et exécutif. De ce fait, Saied pourra mettre fin à la situation énigmatique du Parlement, par voie de décret-loi.
Le président de l’ Alliance pour la Tunisie a réitéré le soutien de son parti au président Saied qui devra, d’après ses dires, concrétiser ses promesses et prendre des décisions audacieuses.
Sur un autre plan, il a mis l’accent sur la nécessité d’impliquer les partis politiques qui n’ont pas adhéré au système d’avant 25 juillet dans cette démarche transitionnelle et réformiste, à l’instar de l’Alliance pour la Tunisie et le Courant populaire.
Nasri a fait remarquer que le Courant démocratique s’est rétracté, après avoir soutenu le président Saied, car il s’est trouvé exclu du paysage politique après le 25 juillet.
Il est unanimement admis, selon l’invité du programme Hdith Esse3a, que les organisations nationales doivent participer au dialogue national, notant que rien n’empêche que le parti destourien y soit présent vu le rôle qu’il avait joué avant le 25 juillet, d’autant plus qu’il n’est pas concerné par le rapport de la Cour des comptes.
Il a souligné, à cet égard, que le système judiciaire assume une partie de la responsabilité du retard dans l’examen des dossiers de suspicion de corruption et des infractions électorales.
“Le président Saied peut, le cas échéant, dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature. De surcroît, la Constitution de 2014 est nulle et le Parlement de 2019 est nul et corrompu. Tout l’ancien système doit être éradiqué!”, a avancé Nasri, considérant que le Conseil supérieur de la magistrature et l’ISIE font partie de ce système révolu.
Written by: Islam Sassi
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