Imed Bey : De nombreuses difficultés menacent la production et la transformation des tomates au gouvernorat de Nabeul

Le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche (Nabeul), a mis l’accent sur la crise que traverse le secteur de la transformation des tomates.

Intervenant sur les ondes de la radio Express Fm, Imed Bey, a indiqué que ce secteur est peu structuré en l’absence d’une stratégie et d’un tarif fixe, soulignant que les augmentations des prix sont de plus en plus aléatoires au grand dam de l’agriculteur local.

Dans le même cadre, l’invité de l’émission Expresso a ajouté que la culture des tomates a diminué en passant de 10 mille hectares en 2021 à 4 mille et 300 hectares en 2022, à cause des problèmes relatifs à l’irrigation et au manque d’eau.

Déjà, l’année dernière, un million de tonnes de tomates ont été transformées, tandis que cette année, la quantité ne dépassera pas les 600 mille tonnes au gouvernorat de Nabeul vu l’absence de politique relative à la fixation des prix de vente.

S’exprimant sur les solutions susceptibles de sauver la saison et raviver le secteur, Imed Bey a considéré qu’il faut déterminer en amont les surfaces dédiées à la culture des tomates chaque année, en se référant aux besoins locaux, rappelant que le gouvernorat de Nabeul traverse une période de stress hydrique et des difficultés d’approvisionnement en eau de la région du Nord, et ce, malgré la signature de nombreuses conventions avec l’Etat eu égard le caractère économiquement stratégique de ce secteur.

Dans la même ligne d’idées, il a dénoncé l’exclusion de l’agriculteur de la sphère économique des banques malgré l’amnistie touchant les micros crédit ( à hauteur de 5000 dinars ), mettant en garde contre l’effondrement de ce secteur et le recours à l’importation des tomates après avoir été l’un des pays exportateurs de cette denrée.

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