Walid Kadhoum : L’implication de l’université tunisienne dans les conflits politiques est risquée

Invité de l’émission Expresso du 24 mai 2022, le professeur universitaire, Walid Kadhoum, a affirmé que l’université tunisienne ne doit pas être impliquée dans les conflits politiques. Elle doit être à l’abri des querelles politiques et ce, conformément à l’article 15 de la Constitution qui prévoit que l’organisation et le fonctionnement de l’administration publique sont soumises aux principes de neutralité et d’égalité.

“L’université n’est pas un espace pour la politique. Elle est dédiée à l’enseignement et l’encadrement, loin des querelles politiques qui peuvent remettre en cause son fonctionnement”, souligne-t-il, ajoutant que le fait de charger les doyens d’élaborer un projet de Constitution dans un délai de 3 semaines est humiliant et dénigre tous les doyens des facultés de droit tunisiennes.

Kadhoum a appelé les doyens des facultés de droit à être conscient que le rôle des facultés se limite à l’enseignement et l’encadrement en respectant les principes de neutralité.

Il a également dénoncé la nomination de personnes en se basant sur leur qualité, à l’image de ce qui s’est passé à l’Institut supérieur de la magistrature. Cela constitue une menace pour l’université et les facultés de droit.

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