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Dans son dernier rapport, l’Organisation des Nations unies (ONU) portant sur la croissance de la période de 2021 à 2024, indique qu’il est clair qu’en Tunisie, il existe une réelle difficulté à mettre en place les réformes nécessaires. Abdelkader Boudrigua, expert en économie de son état, a ajouté à ce titre, que la majorité des agences internationales de notation ayant fait baisser la note de la Tunisie, ont été unanimes quant à l’incapacité du pays à mettre en place des politiques générales efficaces et efficientes. Il en est de même en ce qui regarde l’efficacité des différents gouvernements qui se sont succédés.
En outre, il est une faiblesse au niveau de l’intervention publique qui s’impose en dépit des compétences opérant dans les différentes administrations. Selon Abdelkader Boudrigua, la problématique principale ne réside pas dans les personnes mais plutôt dans le procédé de gérer l’intervention publique. Il s’agit d’un modèle devenu archaïque basé sur le principe de la sectorialité qui a, à son tour, consacré une configuration conçue en fonction de cyclos isolés les uns des autres. L’exemple parfait pour illustrer cette situation est celui de la loi sur le Mobile payment. L’expert en économie a souligné à cet effet, que cela fait quatre ans que cette loi traîne. Or, et “grâce” à la pandémie du Covid-19, cette loi est passée en trois semaines.
Il devient urgent et impératif de mettre en place une grande réflexion à l’échelle nationale afin de repenser le modèle de gestion de l’intervention publique. Adopter un procédé moderne afin que le gouvernement ait une action efficace et au profit de tous les citoyens a conclut Abdelkader Boudrigua.
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Nadya Bchir
Written by: Hajer Zaire