l’Angola, la Zambie, la Tanzanie ou la République Démocratique du Congo autant de pays de l’Afrique subsaharienne qui brûlent et se consument à la vue du monde entier devant un silence et un laissez-faire international.
Une carte en temps réel des incendies sur l’ensemble de la Terre, fournie par la NASA (l’agence spatiale américaine), permet de visualiser la gravité de la situation. En outre,70% des terres brûlées dans le monde se trouvent en Afrique subsaharienne selon cette même source.
Ces feux de bois tout comme pour l’Afrique que le Brésil résultent en grande partie d’une pratique agricole, la « culture sur brûlis », qui consiste à mettre le feu à du bois coupé, puis à laisser reposer les cendres sur le sol pour le rendre plus fertile. Le problème est que nombre de ces incendies échappent à tout contrôle.
La piste d’une probable conspiration politique n’est donc pas écartée en sachant que le président brésilien connu pour son penchant vers les lobbies d’exploitation forestière entraînant la déforestations ne fait qu’affirmer cette piste.
Par ailleurs le président français, Emmanuel Macron, a déclaré lors d’une conférence de presse accordée au sein du sommet de Biarritz qu’une opération d’aide et de soutien sera déversée aux pays touchés en Afrique subsaharienne « Nous sommes en train d’examiner la possibilité d’y lancer une initiative similaire à celle que nous venons d’annoncer pour l’Amazonie « , a-t-il expliqué