Express Radio Le programme encours
Aram Belhadj, économiste et professeur universitaire, a dit, ce mardi 23 août 2022, que l’enjeu qui se pose désormais pour la Tunisie consiste dans les modalités de la mise en oeuvre du programme national de réformes économiques présenté au FMI.
La masse salariale et la restructuration des entreprises publiques représentent aujourd’hui les points les plus dilemmatiques entre le gouvernement et le FMI, selon Belhadj, soulignant que le gouvernement doit entamer le processus de réformes en procédant progressivement au gel de la masse salariale, la levée des subventions à travers les hausses successives des prix des carburants.
Lors de son intervention dans l’émission Expresso, Aram Belhadj a noté que le gel des salaires requiert un dialogue avec le partenaire social du gouvernement, outre un dialogue sérieux avec la centrale patronale concernant la hausse des prix des carburants.
“Il est peu probable que la Tunisie puisse présenter son dossier au conseil d’administration du FMI au début du mois de septembre”, a-t-il estimé, ajoutant que le programme présenté par le gouvernement est riche et ambitieux, mais le plus important est que ce programme soit concrétisable.
Au sujet du contrat social conclu entre le gouvernement et ses partenaires sociaux, l’invité de l’émission Expresso a précisé qu’il s’agit plutôt d’un accord préalable au lancement des sessions de négociations afin de discuter des différences au niveau des visions de chaque partie concernant les prochaines réformes.
“Nous étions surpris que les sessions aient été suspendues”, a-t-il déclaré.
Belhadj a poursuivi que l’Etat tunisien a eu recours à l’endettement intérieur pour financer son budget et que la valeur de la dette intérieur a atteint 1500 millions de dinars.
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Written by: Islam Sassi