Bouchniba: « Les élections des conseils locaux sont précoces ! »

Le membre du bureau politique du mouvement Echaâb, Mohamed Bouchniba, a confirmé qu’il existe quelques précautions concernant la loi électorale et la qualité des élections, notant qu’ il est impossible pour les partis de participer officiellement, étant donné que ce sera dans un cadre restreint et pour les individus.

Bouchniba a affirmé lors d’une déclaration à l’émission Expresso que son parti avait participé à toutes les étapes, à commencer par le référendum et les élections législatives, et que le parti refuse de s’écarter de cette voie, sachant qu’il laisse la liberté de choix à ses militants dans les régions à traiter la question d’une façon individuelle.

« Nous comptons sur la conscience et la compréhension des dirigeants régionaux, et il n’y a aucune différence entre le centre, les régions et localités car les décisions se prennent toujours d’une façon démocratique où ils sont discutées dans les bureaux régionaux puis seront formulées au Conseil National », a-t-il avancé.

Selon lui, les élections des conseils locaux sont précoces, sachant que son parti avait déposé une demande de report afin de bien se préparer, notamment sur le plan logistique, car cela demande beaucoup d’efforts et de temps.

Bouchniba a indiqué, en effet, que la manière avec laquelle les élections sont organisées et surveillées, ainsi que la façon avec laquelle les candidats ont été choisis est caractérisée une forte pression.
« Nous traiterons ces questions d’une manière réaliste et examinerons les capacités disponibles dans tous les partis et résoudrons les problèmes autant que possible », a-t-il ajouté.

Mohamed Bouchniba a indiqué qu’il fallait être prudent à l’égard des nouvelles divisions, qui pourraient poser des problèmes territoriaux, notamment dans les régions de l’intérieur.

« Il y a des bombes à retardement que l’Etat doit les résoudre, comme le dossier des terres domaniales, car elles ont soulevé de réels problèmes à maintes reprises. Nous devons penser à une Tunisie unifiée, et la question des régions est n’est qu’une question formelle pour résoudre certains problèmes économiques », a-t-il déclaré.