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CEO du Comesa: »..l’emploi dans le secteur informel représente jusqu’à 90%… »

today08/12/2023 12

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Teddy Soobramanien, directeur exécutif du Conseil des affaires du Comesa (Common Market for Eastern and Southern Africa), a déclaré, vendredi 08 décembre 2023, que le conseil des affaires du Comesa est un organisme qui représente le secteur privé dans les 21 pays du Comesa.
« On est la voix des hommes d’affaires et des femmes d’affaires dans la région du Comesa », a-t-il avancé.

Lors de son intervention à l’émission Expresso diffusée en direct de Sousse, en marge de la 37ème édition des journées de l’Entreprise qui se tient les 07, 08 et 09 décembre 2023, il a affirmé que le Comesa vise à créer une zone de libre-échange dans cette région de l’Afrique.

Programmes mis en place 

Donc, il est impératif, selon lui, de réduire les barrières que ce soit au commerce ou autres barrières liées au commerce. Cette mesure contribue à simplifier les échanges commerciaux et à réduire l’informalité dans la région du Comesa, selon ses dires.

Concernant le commerce illicite, Soobramanien a indiqué que le Comesa travaille, d’une part, pour essayer d’établir un framework régional qui va réduire tout ce qui touche au commerce illicite.

D’autre part, le Comesa prépare des programmes qui visent à promouvoir le commerce comme le  « Simplified Trade Regime » qui encourage à faire du commerce avec des barrières moindres, le « Single-window system » ou le guichet unique pour tout ce qui touche à la douane et d’autres programmes afin d’avoir un commerce libre et facile au sein de la région du Comesa.

Rôle du CBC

De plus, il a souligné que le CBC (COMESA Business Council) ou conseil des affaires essaye, de son côté, de mettre en place des programmes pour réduire l’informalité dans les économies de la Comesa. Pour cela, une plateforme de paiement électronique a été mise en place afin de réduire les coûts des transactions et encourager les gens à participer dans le secteur bancaire des pays de la Comesa et à faire des transactions financières numériques au lieu de faire des transactions avec de l’argent liquide.

D’après Soobramanien, le succès des initiatives dépend des actions au niveau national et régional et le succès des programmes dépend de la mise en œuvre.  » Il y a pas mal de travail à faire dans plusieurs pays », a-t-il ajouté.
« Dans certains pays de la Comesa, l’emploi dans le secteur informel représente jusqu’à 90%, ce qui est énorme », a-t-il poursuivi.
Selon lui, le problème réside dans le fait que le secteur informel tue le secteur formel et le business licite.
« Il y a de bonnes pratiques qu’on pourrait voir par exemple en Amérique latine, mais, il faut voir, surtout, ce qui pourrait être adapté pour nos pays de la régions Comesa », a-t-il conclu.

Écrit par: Yosra Gaaloul



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