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Sur la place de Tunis, la monnaie unique est traitée à 3.2950 tandis que le billet vert s’échange à 2.7200 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.2120.
L’euro avance timidement face au dollar ce mardi, à deux jours de la dernière et très attendue réunion de l’année de la BCE, tandis que la livre sterling restait sous la pression de négociations post-Brexit dans l’impasse. Une réaction de la BCE est attendue par les économistes, notamment une augmentation du programme de rachat de dettes privées et publiques d’au moins 500 milliards d’euro, et son prolongement au-delà de juin 2021, jusqu’à décembre au moins.
Par ailleurs, la livre sterling subissait toujours la pression d’une possible absence d’accord sur la relation post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a estimé mardi que les positions de Londres et l’Union européenne étaient encore très éloignées, avant un déplacement à Bruxelles cette semaine pour tenter de débloquer des négociations post-Brexit enlisées. Les acteurs des marchés financiers ont toutefois été rassurés par le fait que Boris Johnson et (la cheffe de l’exécutif européen) Ursula von der Leyen aient accepté de se rencontrer en tête-à-tête à Bruxelles.
Sur le Forex, la livre reculait de 0,17% face au billet vert, à 1,3357 dollar, et de 0,28% face à l’euro, qui s’échangeait pour 90,76 pence.
Le coup d’envoi au Royaume-Uni de la première campagne de vaccination au monde contre le COVID-19 ne suffit pas à détourner l’attention des investisseurs des progrès continus de la pandémie, avec à la clé le risque d’un durcissement ou d’une prolongation des mesures actuelles de confinement étant donné que c’est la crainte d’un échec des négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur l’après-Brexit qui plombe la tendance.
Parallèlement, les investisseurs craignent une escalade des tensions sino-américaines après les sanctions financières et l’interdiction d’entrée sur le territoire américain imposées par Washington à 14 responsables chinois en raison de leur rôle présumé dans l’exclusion le mois dernier d’élus de l’opposition à Hong Kong, décision à laquelle Pékin entend bien riposter.
Les nouvelles économiques du jour n’ont pas suffi pas à rassurer, qu’il s’agisse du lancement d’un plan de relance de près de 600 milliards d’euros au Japon ou de la hausse bien plus marquée qu’attendu de l’indice ZEW du sentiment des investisseurs en Allemagne.
Le marché pétrolier poursuit lui aussi son mouvement de repli, alimenté par le climat général défavorable à la prise de risque et en particulier par la situation sanitaire, les nouvelles mesures de confinement prises en Californie et l’évolution de la pandémie aux Etats-Unis comme en Europe faisant craindre un nouveau coup de frein à la demande. Le Brent abandonne 0,68% à 48,46 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,79% à 45,40 dollars.
Written by: Manel gharbi