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Sur la Place de Tunis, la devise unique est traitée à 3.2600 tandis que le billet vert s’échange à 2.7800 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.1720 avec un plus haut intraday à 1.1745.
Le regain d’appétit pour le risque fait reculer le dollar, l’indice mesurant ses fluctuations face à un panier de référence reculant de 0,2%. L’euro en profite pour remonter au-dessus de 1,1710 dollar après le plus bas de deux semaines touché jeudi à 1,1686.
Des indicateurs économiques peu rassurants, notamment du côté de l’emploi aux Etats-Unis, et les difficiles négociations entre Londres et Bruxelles sur l’après-Brexit ont également contribué à la baisse du billet vert. En effet, La production industrielle aux Etats-Unis a diminué de 0,6% en septembre, une rechute inattendue, montrent les statistiques publiées vendredi par la Réserve fédérale. La production manufacturière a elle aussi reculé le mois dernier, de 0,3%. La production manufacturière américaine reste inférieure de 6,4% à son niveau d’avant la pandémie.
Le regain d’appétit a été porté par un nouvel espoir sur le développement d’un vaccin contre le COVID-19, qui prend le pas au moins temporairement sur les préoccupations liées à la résurgence de la pandémie et aux retombées économiques de celle-ci.
En attendant le verdict des urnes aux Etats-Unis, l’environnement de marché reste obscurci par la résurgence de la pandémie de coronavirus, notamment en Europe, où elle a conduit plusieurs gouvernements à renforcer les restrictions sur les déplacements. En Europe, la situation sanitaire reste la préoccupation numéro un alors que la France a passé jeudi le cap des 30.000 nouveaux cas quotidiens d’infection par le coronavirus et s’apprête à entrer en période de couvre-feu nocturne.
Si Donald Trump s’est déclaré jeudi prêt à revoir à la hausse sa proposition d’un paquet de mesures de relance représentant un total de 1.800 milliards de dollars, les investisseurs restent prudents sur la possibilité d’un accord entre républicains et démocrates avant les élections du 3 novembre, un espoir qui a un temps porté les marchés.
La livre sterling, elle, accuse le coup, face au billet vert comme face à la monnaie unique des déclarations du Premier ministre britannique, Boris Johnson, sur la possibilité d’une sortie sans accord de la période de transition post-Brexit.Sur le front du Brexit, autre sujet majeur pour les investisseurs, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, sans attendre la fin du sommet européen en cours, a déclaré que ses compatriotes devaient se préparer à un échec des discussions en vue d’un accord avec l’Union européenne.
Le marché pétrolier reste orienté à la baisse, toujours pénalisé par la crainte de voir la deuxième vague de la pandémie peser sur la demande. Le Brent abandonne 1,04% à 42,71 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,98% à 40,56 dollars.
Written by: Manel gharbi