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Sur la place de Tunis, la monnaie unique est traitée à 3.2700 tandis que le billet vert s’échange à 2.7450 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.1900.
Le dollar a continué à s’affaiblir ce mercredi dans les premiers échanges européens, les devises plus risquées étant plus en vogue alors que les investisseurs attendent de la nouvelle administration américaine des mesures de relance supplémentaires dans le contexte des progrès solides réalisés dans le domaine des vaccins Covid-19.L’indice du dollar, qui suit le billet vert par rapport à un panier de six autres devises, a baissé de 0,2% à 92,052.
La paire phare a augmenté à plus de de 0,2% au plus haut intraday à 1,1929, proche d’un plus haut niveau sur deux mois, GBP/USD a augmenté de 0,2% à 1,3376, proche de son plus haut niveau en plus de deux mois, tandis que USD/JPY est resté pratiquement inchangé à 104,44.
L’appétit pour le risque s’est amélioré après que l’administration du président sortant Donald Trump a commencé à coopérer avec la transition vers une présidence Joe Biden, et après que l’on ait appris que l’ancienne directrice de la Réserve fédérale Janet Yellen, partisane d’une relance budgétaire plus importante, est sur le point de devenir secrétaire au Trésor.
Cela a renforcé l’optimisme général quant à la probabilité d’une livraison rapide de plusieurs vaccins Covid-19, avec des nouvelles positives de Pfizer, Moderna et AstraZeneca concernant leurs essais au cours des deux dernières semaines.
2021 sera l’année où les marchés des changes, détournés par deux années de protectionnisme du président Trump puis par une année de crise de Covid-19, se remettront sur les rails alors que l’attraction gravitationnelle du dollar s’estompe, ont estimé certains analystes. Ils prévoient une baisse générale du dollar en 2021 généralement de 5% à 10% par rapport à la plupart des devises.
En outre, une abondance de données économiques américaines ont été divulguées, avant les vacances de Thanksgiving de ce jeudi, y compris les minutes de la Réserve fédérale de la dernière réunion du FOMC, les inscriptions au chômage et les données du PIB américain.
Le rebond de l’économie américaine au troisième trimestre après le coup d’arrêt provoqué au printemps par la crise du coronavirus a atteint un niveau sans précédent de 33,1% en rythme annualisé, confirme la deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) mercredi. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté de 30 000 la semaine dernière aux Etats-Unis, selon les chiffres publiés ce mercredi par le Département du Travail. Les premières demandes d’indemnisation du chômage se sont élevées à 778 000 lors de la semaine s’achevant le 21 novembre. Par ailleurs, après une hausse de 2,1% en septembre, les commandes de biens durables aux Etats-Unis ont augmenté de 1,3% en octobre en rythme séquentiel,
La livre sterling a été au centre de l’attention ce mercredi, car les opérateurs s’attendent à ce qu’un accord commercial soit conclu entre le Royaume-Uni et l’Union européenne dans un avenir proche, compte tenu de l’échéance de fin d’année et des récents bruits optimistes qui ont émergé des discussions. Mardi, l’influente banque d’investissement américaine JPMorgan a augmenté sa probabilité de conclusion d’un accord commercial pour le Brexit, passant de deux tiers à 80%.
Le marché pétrolier est en hausse pour la quatrième séance d’affilée, l’optimisme sur la demande l’emportant largement sur l’annonce par l’American Petroleum Institute (API) d’une hausse plus importante que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis. Le Brent gagne 0,77% à 48,23 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,67% à 45,21 dollars. Tous deux évoluent au plus haut depuis début mars après une hausse d’environ 9% depuis jeudi dernier.
Written by: Manel gharbi