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Sur la place de Tunis, la monnaie unique s’est échangée à 3.1780 tandis que le billet vert s’est traité à 2.9280 et ce respectivement contre le dinar tunisien. La paire EUR/USD s’est échangée à son tour à 1.0875.
L’euro se stabilisait mercredi face au dollar, dans un marché calme. La devise américaine est régulièrement considérée comme une valeur refuge et a tendance à s’apprécier en période d’incertitudes politiques ou économiques.
La livre sterling, notamment, se reprenait ; une série de données sur l’inflation meilleures que prévu a donné une image plus positive de l’économie britannique. L’inflation a ralenti à 1,5% en mars contre 1,7% en février au Royaume-Uni. La chute des prix des vêtements et des chaussures a été le principal frein aux prix à la consommation en mars.
Sur le Forex, la livre prenait un peu moins de 0,4% face au dollar. Le taux de change de la livre sterling (EUR / GBP) a légèrement augmenté de 0,5%, laissant le pairage à environ 0,8778 £. La monnaie unique a augmenté ce matin après que les données aient révélé que l’humeur des investisseurs allemands s’était légèrement améliorée.
Sur le plan macroéconomique et en Italie, les commandes à l’industrie ont de nouveau connu une baisse en février, perdant 2,6% sur un an et 4,4% sur un mois, a annoncé mercredi l’Institut national des statistiques (Istat). L’économie italienne, la troisième de la zone euro, a été durement affectée par le ralentissement européen et les tensions commerciales au niveau mondial, avant d’être mise à l’arrêt il y a quelques semaines par la pandémie.
Ailleurs, le dollar australien a enregistré de solides gains suite à une poussée record des ventes au détail le mois dernier, selon des données publiées plus tôt mercredi. Une estimation préliminaire des ventes au détail en Australie a montré une augmentation de 8,2% en mars par rapport à février, la plus forte hausse désaisonnalisée jamais publiée, soutenue par de fortes ventes dans les supermarchés, la vente d’alcool et d’autres aliments spécialisés. La paire AUD / USD a gagné 0,8% à 0,6333.
La livre turque devrait être au centre de l’attention plus tard mercredi, alors que la banque centrale du pays se réunit pour décider de la politique de taux d’intérêt. Une nouvelle baisse est largement attendue, qui serait la huitième en moins d’un an, la majorité des économistes s’attendant à une réduction de 50 points de base à 9,25% en vue de stimuler le crédit pour atténuer les retombées économiques de l’épidémie de coronavirus. La paire USD / TRY a perdu 0,2% à 6,9694.
De même, la banque centrale du Mexique a procédé à une deuxième baisse des taux d’intérêt d’urgence dans un contexte de récession imminente provoquée par l’épidémie de coronavirus et la chute des prix du pétrole.
La Banco de Mexico a réduit le taux de référence de 50 points de base à 6% lors d’une réunion imprévue mardi. Les autorités avaient déjà surpris les marchés avec une baisse similaire d’un demi-point de pourcentage le 20 mars. Les économistes prévoient que le pays d’Amérique latine se contractera de 5% cette année, certaines grandes banques prévenant que le produit intérieur brut pourrait chuter de 9%.
Pendant ce temps, la pandémie de coronavirus reste d’actualité alors que les membres de l’Union européenne peinent à parvenir à un accord sur la manière de soutenir financièrement les pays les plus durement touchés. Les analystes ont déclaré que si le bloc ne parvient pas à un accord cette semaine, cela entraînerait de nouveaux risques à la baisse pour la monnaie unique.
Le projet sera au coeur du conseil européen programmé jeudi entre les chefs d’Etat et de gouvernement des Vingt-Sept. Les dirigeants européens devraient s’entendre sur un compromis consistant à loger ce fonds de relance au sein du prochain budget pluriannuel (2021-2027) de l’Union européenne. Pour certains Etats, il est important d’avoir des subventions, alors que pour d’autres, il ne peut s’agir que de prêts. Les subventions, contrairement aux prêts, n’auraient pas à être remboursées par les Etats membres.
En outre les investisseurs commencent à s’inquiéter de la dette en Europe qui aurait un impact direct sur la monnaie unique. L’Allemagne s’attend à voir sa dette rapportée au produit intérieur brut (PIB) progresser pour atteindre 75,25% cette année, contre 60% en 2019, sous l’effet des nouvelles émissions prévues et des mesures mises en place pour atténuer l’impact économique de la crise sanitaire en cours, a annoncé mercredi le ministère des Finances. Pour le cas de l’Italie et avec toutes les mesures de soutien mises en place, sa dette représentant actuellement 135% de son PIB devrait fortement augmenter cette année.
Written by: Manel gharbi