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Le Royaume-Uni devient le premier pays au monde à approuver ce vaccin moins coûteux et plus facile à distribuer que celui de Pfizer-BioNtech.
L’agence britannique du médicament (MHRA) a donné son feu vert au vaccin anti-Covid développé par le groupe britannique AstraZeneca avec l’université d’Oxford, avec lequel les autorités comptent accélérer la campagne de vaccination lancée début décembre.
« Le gouvernement a accepté aujourd’hui la recommandation de l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) d’autoriser l’utilisation du vaccin Covid-19 d’Oxford University/AstraZeneca », a annoncé un porte-parole du ministère de la Santé, faisant du Royaume-Uni le premier pays à approuver ce vaccin moins coûteux et plus facile à distribuer.
Ce feu vert « fait suite à des essais cliniques rigoureux et à une analyse approfondie des données par des experts de la MHRA, qui a conclu que le vaccin répondait à ses normes strictes de sécurité, de qualité et d’efficacité », a ajouté ce porte-parole dans un communiqué.
100 millions de doses
Le Royaume-Uni a commandé 100 millions de doses de ce vaccin qui sera disponible dès le 4 janvier, sur des contrats représentant au total plus de 350 millions de doses d’ici à la fin de l’année prochaine, en s’approvisionnant auprès de sept fabricants dès la phase des essais cliniques. C’est le deuxième vaccin approuvé par la MHRA, après celui de Pfizer/BioNTech inoculé à plus de 600 000 personnes depuis le 8 décembre.
Celui d’AstraZeneca et Oxford est très attendu pour des raisons pratiques. Il est bien moins coûteux que celui déjà distribué et peut être conservé dans des congélateurs conventionnels sans nécessiter une conservation à – 70 degrés.
Le Premier ministre Boris Johnson a salué une nouvelle « vraiment fantastique » et un « triomphe pour la science britannique ». « Nous allons maintenant vacciner autant de gens possible le plus rapidement possible », a-t-il déclaré sur Twitter.
Variation du virus
Le Royaume-Uni, l’un des pays les plus touchés en Europe par la pandémie avec plus de 71 000 morts, est confronté à une envolée des contaminations attribuée à un variant du virus, présentant selon une étude britannique une contagiosité supérieure de 50 à 74 %.
Ce phénomène a poussé les autorités à reconfiner une grande partie de la population (40 % de la population en Angleterre, Écosse continentale, Pays de Galles et Irlande du Nord).
La campagne de vaccination britannique est centrée sur neuf catégories à risque représentant 99 % des décès : résidents de maisons de retraite, soignants, personnes âgées de plus de 50 ans et personnes à risque.
EFM/AFP
Written by: Manel gharbi