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Le directeur de l’Ecole politique de Tunis, Ahmed Idriss, a commenté la démission de la cheffe du cabinet de Kais Saied, Nadia Akacha, considérant qu’elle représente une sorte de fuite pour se déresponsabiliser, d’autant plus que ce que le président Saied est en train de mijoter, pourrait être tellement dangereux qu’elle ne voulait pas être impliquée dans ce projet.
Idriss a mis l’accent, lors de sa présence dans l’émission Expresso du 28 janvier 2022, sur le rôle joué par Nadia Akacha dans le processus du 25 juillet et que sa démission révèle son inaptitude à convaincre le président Saied d’opter pour une telle ou telle décision.
Il a estimé que le président Saied va enclencher une nouvelle crise au niveau de son gouvernement et de son entourage, car il ne peut régner qu’à travers la création de tensions. “Un remaniement ministériel est attendu”, a-t-il affirmé.
L’accent a été mis sur la baisse du niveau de confiance chez le citoyen quant à la tournure qu’avait prise le processus du 25 juillet, quoique le niveau de confiance en la personne du président Saied demeure plus ou moins stable.
Commentant la révélation des résultats de la consultation par le président de la République, considérant que cela représente une manoeuvre fallacieuse pour induire en erreur les tunisiens puisque les 82% et 89% annoncés par le président Saied ne représentent qu’un taux très faible du nombre des participants, et non pas de la population tunisienne.
A travers cette annonce, le président de la République tente d’inciter les participants à opter pour des réponses bien déterminées pour atteindre des résultats, connus d’avance.
Au sujet de la plénière tenue hier, le 27 janvier 2022, à l’occasion de la célébration du huitième anniversaire de la Constitution de 2014, ne pose aucun problème dans la mesure où les députés sont encore membres du Parlement et jouissent jusqu’aujourd’hui de cette qualité, et ce, malgré le gel de leurs activités au sein du Parlement par le président de la République.
L’invité de Wassim Bel Arbi a rappelé que l’École politique de Tunis a appelé à l’organisation d’un dialogue national sans le président Saied dont les résultats seront ensuite présentés au président pour les valider ou pour proposer d’autres solutions alternatives.
Sur ce point, il a précisé que ce dialogue doit être inclusif, faisant allusion à l’initiative lancée par certains partis visant à engager un dialogue national, soulignant qu’il faut suivre une démarche participative pour trouver un consensus.
Written by: Islam Sassi
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