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Bassem Neifer : Le taux de croissance de 2,4% enregistré au premier quart de l’année 2022 a été prévu

today17/05/2022 13

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L’analyste financier, Bassem Neifar, s’est exprimé ce mardi 17 mai 2022, sur la croissance de 2,4% du PIB en glissement annuel au premier quart de l’année 2022, a été prévu par rapport à la même période de l’année dernière.

Il a ajouté que l’économie a progressé de 0,7% par rapport au trimestre précédent comme l’indiquait l’INS.

Lors de son passage dans l’émission Eco-Mag, Bassem Neifer a fait remarquer que nous n’avons pas atteint le niveau de l’année 2019 en termes de valeur ajoutée, notant que si la crise en Ukraine se poursuit et les prix poursuivent leur montée en  flèche, l’Etat sera contraint d’affecter une importante partie du budget pour subventionner le pétrole et les céréales, engendrant ainsi la régression de l’investissement public.

Cette croissance demeure assez minime et ne peut ni créer de nouveaux emplois ni créer de la richesse ou fournir les ressources financières nécessaires pour financer les besoins du pays.

Il est à rappeler que selon les données publiées par l’INS, lundi 16 mai 2022, 

le produit intérieur brut réel de la Tunisie, corrigé des variations saisonnières et effet de calendrier, a affiché une croissance de 2,4% en glissement annuel au premier trimestre 2022 (janvier-mars). Par rapport au trimestre précédent l’économie a progressé de 0,7%, comparable à celui enregistré un trimestre auparavant, Converti en taux de croissance annualisée, ce dernier taux est en ligne avec le régime de croissance de l’économie durant les années récentes.

 

D’après l’INS, si ces données traduisent dans l’ensemble un redressement graduel de l’activité, notamment dans un contexte marqué par des défis croissants, elles masquent néanmoins des profils sectoriels divers. En effet, la croissance économique a surtout bénéficié au cours du premier quart de 2022 de la poursuite de l’élan vers la normalisation de l’activité dans le secteur de l’extraction minière et également d’une amélioration perceptible dans les branches liées aux industries à caractéristiques touristiques. Alors que l’activité demeure à un rythme relativement modéré dans les industries manufacturières et s’est inscrite en baisse dans le secteur de la construction.

Écrit par: Islam Sassi



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