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Moez Hammami CEO Quantylix startup tunisienne Regtech spécialisée dans la gestion des risques & Data, a expliqué, mercredi 08 novembre 2023, que cette startup travaille sur les risques régulés et prépare des produits innovants pour mieux gérer les risques des banques et des assurances.
Quantylix intègre le groupe PWC
Lors de son passage à l’émission Expresso, Hammami a annoncé l’intégration par acquisition de Quantylix dans le groupe PWC France et Maghreb à partir de ce jour.
« Créée le 02 novembre 2016, Quantylix vient de souffler sa septième bougie », a-t-il ajouté l’invité tout en saluant la création du statut Startup’Act qui permet l’évolution et la pérennisation des startup.
« Au départ, Quantylix ne comptait qu’une personne, tandis qu’aujourd’hui il y a plus de 40 personnes dont la majorité sont des ingénieurs spécialisés en Data », a-t-il avancé.
Selon Hammami, l’intégration d’un grand groupe permet à la startup d’avoir plus de moyens, de réseaux et d’effectifs pour aller plus vite.
Il a, en effet, fait savoir que l’objectif, selon le business plan, est de tripler aussi bien l’effectif que le chiffre d’affaires sur les trois prochaines années.
« Toute l’équipe va rester et on va garder notre ADN c’est-à-dire la partie quantitative et modélisation puisqu’on partage les mêmes valeurs avec le groupe qu’on a intégré « PWC » », a-t-il informé.
Hammami a affirmé que l’objectif de l’intégration de Quantylix en tant que partenaire dans la gestion des risques au Maghreb est la croissance de cette startup qui vise à se développer encore plus.
« Nous avons pas mal d’objectif à atteindre avec toute l’équipe avec les moyens et le réseau qui seront disponible surtout que PWC est un grand groupe qui se trouve dans 152 pays », a-t-il ajouté.
« Quantylix a pu se positionner dans la région et a su fidéliser ses clients, aujourd’hui c’est la continuité… », a-t-il poursuivi.
Oser prendre des risques
D’après Hammami, l’objectif d’un entrepreneur n’est pas la levée des fonds mais c’est plutôt l’Exit.
« Quantylix a levé 0 argent, on était autofinancé par notre rentabilité », a-t-il affirmé.
Selon lui, la levée de fonds n’est qu’un moyen pour grandir beaucoup plus rapidement.
« Avant tout, l’entreprise doit être rentable et l’objectif devrait être de réaliser de beaux Exits », a-t-il dit.
Hammami a indiqué que ce deal est au au top trois des deals qui ont été réalisés en Tunisie.
Il a, en effet, conseillé aux jeunes entrepreneurs d’oser prendre des risques, de s’informer et de s’instruire, mais aussi de travailler sans arrêt.
La réussite, selon lui, c’est de pouvoir vendre son produit. « Il ne faut pas avoir peur de l’échec, c’est ça n’a pas marché du premier coup, on reprend ! », a-t-il affirmé.
D’après les paroles de Moez Hammami, il a conclu son intervention en exhortant à aimer davantage la Tunisie, qui regorge d’opportunités, selon lui.
(Sarah)
Written by: Yosra Gaaloul