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Le coordinateur général du système des Nations Unis en Tunisie Diego Zorilla été présent, ce lundi 20 janvier 2020, au micro de Wassim Ben Larbi à l’émission Expresso sur nos ondes, pour revenir sur le bilan de sa mission en Tunisie, qui prend fin, demain.
Dans un premier temps, Diego Zorilla a indiqué que ce qu’il retient de sa mission en Tunisie est l’incroyable coïncidence entre les valeurs et les priorités de l’ONU et celles de la nouvelle Tunisie. « Certains tunisiens sont frustrés par ce qui n’a pas été fait en Tunisie, notamment à cause des disparités entre les zones rurales et urbaines. La transition démocratique en Tunisie est parmi les plus rapides dans l’histoire de l’humanité. Il est, également, nécessaire de prêter attention aux disparités, principalement dû au manque d’investissement chronique et une détérioration de certains services publics ».
Quant aux projets actuels de l’ONU, Diego Zorilla a affirmé, « dans ce contexte, je citerai, le développement économique inclusif du pays, la protection de l’environnement, le renforcement des services sociaux de qualité de base, la construction d’un socle de protection sociale, l’appui aux programmes de gouvernance, la lutte contre la corruption, l’appui à toutes les institutions de transitions démocratique, l’appui des mécanismes de participation. Notre priorité demeure, toutefois, la réduction des inégalités et des disparités dont souffrent les zones rurales. Outre la préparation de la Tunisie pour faire face aux situations d’urgence, à l’instar de l’affluence des cas humanitaires depuis la Libye ».
Revenant sur la conférence de Berlin, M. Zorilla a indiqué qu’il s’agit d’un effort diplomatique déployé par l’Allemagne afin de cesser les interventions étrangères en Libye et aider à faire avancer le processus politique dans ce pays.
Dans un autre contexte, Diego Zorilla est revenu sur le rapport de perspectives économiques en Tunisie, « La Tunisie a beaucoup de potentiel. Dès mon arrivée, j’étais frappé par une certain négativisme, pourtant la réalité est toute autre, notamment, grâce à la situation géographique de la Tunisie, et la formation de la population. Certes qu’il y a une incapacité de mener à bien des réformes qui obéissent à une vision du pays, mais il faut trouver le cadre consensuel permettant de réaliser ces réformes. Il est clair qu’il y a une Tunisie à deux vitesses, notamment, à cause des disparités entre les zones rurales et urbaines ».
Written by: Support TANIT WEB