Ilyes Gasmi : Un port situé à Bizerte est optimalement exploité par une entreprise totalement exportatrice du sucre et l’Etat n’en profite pas!

Lors de sa présence dans l’émission Ligne Rouge, ce samedi 12 juin 2021, le représentant de l’UTICA, Ilyes Gasmi, a affirmé que les entrepôts de la société tunisienne du sucre (STS) n’ont pas évolué depuis les années soixante, en indiquant que ce projet  de restructuration desdits entrepôts a été suspendu à cause des pressions subies par la société, en vue d’éliminer ces entrepôts et d’entraver leur activité.

Il a ajouté qu’un autre port  situé à Bizerte est optimalement exploité par une autre entreprise totalement exportatrice active dans le secteur de production du sucre. Malheureusement, l’Etat n’en profite pas.

Il a indiqué à cet effet que l’augmentation de 250 millimes/Kg ne concerne que le sucre en vrac destiné à la consommation familiale. Il a noté que le tunisien consomme 35 Kg de sucre/an, soit 100 g /jour (25 millimes par jour). Ainsi, cette augmentation ne va pas affecter les industriels. Autrement dit, elle n’affectera pas les prix des produits alimentaires fabriqués à base de sucre.

Et d’ajouter :” La production du sucre à la base de la betterave sucrière a beaucoup de bienfaits sur l’amélioration de la qualité du sol et des terres agricoles, en notant que cette culture pourrait apporter des bénéfices à l’Etat, notamment avec l’existence de nouvelles opportunités pour améliorer la capacité de production”.

Pour sa part, le PDG de la Société tunisienne du sucre, Mohamed Bahri Gabsi a signalé que la société a enregistré, une diminution au niveau de ses ventes jusqu’à l’année 2020.

Il a indiqué dans le même contexte que, le coût du raffinage de la canne à sucre a atteint 200 dinars par tonne contre une subvention égale à 185 dinars par tonne accordée par l’Office du commerce de la Tunisie.

 Il a avancé que le montant de cette subvention faisait auparavant l’objet d’un conseil ministériel. Ensuite, il a été décidé par un commun accord entre la STS et l’OCT.

Par ailleurs,  faute de flexibilité au niveau de la détermination du montant de la subvention, de lourdes pertes  ont été subies par la société, soit 15 million de dinars, en notant que ce problème a été résolu en 2019.