Enseignement de base : Vers une grève et une journée de colère

Le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, Ikbal Azzabi, a annoncé que l’instance administrative sectorielle, réunie samedi 17 août 2024 au siège central de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a décidé d’organiser des manifestations régionales, qui culmineront par une journée de colère devant le ministère de l’Éducation, ainsi que de mener une grève sectorielle générale dont la date sera fixée ultérieurement.

Azzabi a expliqué à l’agence TAP que ces actions, prévues après la rentrée scolaire selon un calendrier à définir par la Fédération générale de l’enseignement de base, sont une réponse à la politique de procrastination et de retardement adoptée par le ministère de l’Éducation concernant la mise en œuvre des revendications inscrites dans la motion professionnelle de 2022 et les procès-verbaux signés avec la Fédération générale de l’enseignement de base.

La Fédération générale de l’enseignement de base publiera la liste des revendications issues de l’instance administrative sectorielle, principalement axées sur l’amélioration des conditions matérielles et professionnelles des enseignants.

Cette annonce des mouvements dans le secteur de l’enseignement de base fait suite à l’annonce de l’instance administrative sectorielle de l’enseignement secondaire le 12 août, concernant une série d’actions de protestation dans les délégations régionales, ainsi qu’un rassemblement devant le ministère de l’Éducation et la décision de procéder à une grève sectorielle générale dont la date sera déterminée plus tard.

Le ministère de l’Éducation a publié un communiqué sur sa page officielle il y a quelques jours, dans lequel il annonce l’interdiction de toute manifestation dans les locaux des délégations régionales de l’éducation, jugée susceptible de perturber le bon fonctionnement des services publics et d’entraver la rentrée scolaire. Le ministère a également exprimé son désir d’organiser des séances de négociation pour résoudre les problèmes et appliquer les points inscrits dans les accords avec les syndicats.