Express Radio Le programme encours
Dans son intervention dans l’émission Expresso, Fathi Ben Khelifa a expliqué qu’il était possible de mieux exploiter les dernières pluies si le DAP était disponible en insistant sur la nécessité que les engrais soient accessibles au bon moment.
L’expert a également évoqué les oliviers qui sont menacés, particulièrement au sud-est du pays, ce qui a nécessité la mise en place d’un programme de soutien. Il a ajouté que le problème de l’eau est un problème profond qui nécessite des solutions à long terme.
Concernant les volailles, Fathi Ben Khelifa a affirmé que les agriculteurs et les abattoirs ont vendu le poulet à des prix dérisoires depuis le mois de mars et jusqu’à juin 2022. Leurs pertes ont atteint les 2 dinars par kilo de poulet vivant ce qui imposait la mise en place d’un stock de régulation. Toutefois, les ministères concernés n’ont pas agi et l’autorisation n’a été délivrée qu’en juillet.
L’expert a ajouté que le secteur des volailles a été abandonné par un certain nombre d’éleveurs devant le recul de la qualité de la production et la montée des températures en été, ce qui a provoqué un manque dans les produits disponibles. Il a ajouté que le rythme de production est revenu à la normale et que l’approvisionnement sera rétabli au début du mois d’octobre. Mais cela ne change pas le fait que tout produit vendu à un prix inférieur à son coût de production est menacé de manque ou même de disparition. Fathi Ben Khelifa a expliqué que le prix du kilo de poulet prêt à cuisiner varie entre 8500 et 9000 millimes. Il ajouté que ce prix est normal au regard du coût de production et du prix des fourrages dont les ingrédients sont importés à hauteur de 80%. « Nous ne contrôlons pas le coût de production malheureusement », a-t-il déploré.
Written by: Asma Mouaddeb