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Fethi Nouri : les réunions du printemps un succès, le retour des compétences un défi

today25/04/2024 44 1

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Lors du dîner-débat, organisé la veille de la 25ème édition du Forum de l’Économiste maghrébin, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Nouri a évoqué les réunions du printemps, organisées par la Banque mondiale (BM) et le Fond monétaire internationale (FMI), les investissements étrangers en Tunisie, ainsi que le départ des compétences tunisiennes.

La 25ème édition du Forum de l’Économiste maghrébin est axée sur la relance des investissements directs étrangers (IDE) dans un contexte mondial en mutation.

La visite à Washington : un franc succès

Fethi Zouhair Nouri a affirmé avoir mis l’accent, lors des séances de travail des réunions du printemps, sur l’importance des énergies renouvelables.

Dans ce cadre, il a assuré que la Tunisie dispose de 1700 mégawatts à développer dans ce domaine. Un avantage comparatif important pour attirer des investisseurs, selon lui.

Et d’ajouter : « notre visite à Washington est un franc succès. L’objectif n’étant pas de discuter avec le FMI »”.

Nécessité de trouver d’autres atouts pour encourager les investissements étrangers

Concernant le volet des investissements directs étrangers, le gouverneur de la BCT a rappelé qu’en 2023, les flux des investissements étrangers en Tunisie ont atteint 2,52 milliards de dinars (environ 806 millions de dollars), soit une hausse de 13,5% par rapport à 2022.

A cet effet, Il a souligné la nécessité de trouver d’autres atouts pour encourager les investissements étrangers, notamment en ce qui concerne le cadre réglementaire de l’investissement, en particulier le code d’investissement.

Le départ des compétences : un défi

Par ailleurs, Fethi Nouri a affirmé que l’un de ses objectifs est de faire revenir au pays les compétences tunisiennes de l’étranger, ne serait-ce que dans le secteur financier.

Dans ce cadre, il a affirmé avoir un projet qui permet ç la Tunisie de bénéficier de ses compétences à l’étranger, tout en garantissant à ces derniers des conditions favorables, notamment en ce qui concerne les rémunérations.

Le gouverneur de la BCT a souligné que la Tunisie perd 200 millions de dollars par an en coûts de formation des médecins, d’ingénieurs et d’autres compétences qui finissent par quitter le pays.

Écrit par: Meher Kacem



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