Fouad Thamer : Le président de la République nous a surpris aujourd’hui avec son discours et nous a ramenés au point zéro

Le représentant de Qalb Tounes, Fouad Thamer, a indiqué lors de sa présence sur l’émission Club Express, que le discours du Président de la République lors de sa rencontre avec le Président du Mouvement populaire, Zouhair Maghzaoui, les a surpris.

Il a poursuivi : « Après que le chef de l’Etat a rencontré le président du parlement, nous avons pensé que le conflit entre les trois présidences allait s’apaiser. Or, le président de la République nous a ramenés aujourd’hui au point zéro avec son discours. » Et de souligner que le parti Qalb Tounes était optimiste après la rencontre de Rached Ghannouchi avec Kais Saied, car il y aura une communication entre les institutions étatiques qui étaient dans une rupture pendant une période de 6 mois.

Fouad Thamer a considéré que faire fonctionner les rouages ​​de l’État se faisait dans une communication constante et une harmonie totale, mais aujourd’hui, le président de la République a fait un pas en arrière à travers le discours tenu. Il a indiqué que l’orientation du parti Qalb Tounes était claire depuis le début, à savoir que le parti se dirige vers la tenue d’un dialogue national parrainé par l’Union générale tunisienne du travail.

L’invité de Club Express a expliqué que Qalb Tounes n’avait donné aucune autorisation à Rachid Ghannouchi pour parler en son nom lors de l’entretien qu’il a eu avec le chef de l’Etat. Il a souligné que les solutions proposées par le mouvement Ennahda sont complètement différentes des solutions de Qalb Tounes.

En effet, le député soutient que le mouvement Ennahda propose un gouvernement politique dirigé par Hichem Mechichi, et Qalb Tounes insiste sur la nécessité d’en finir avec le gouvernement actuel, ajoutant que les points de vue entre les deux parties sont différents.

Fouad Thamer a souligné que Qalb Tounes a exigé que le dialogue soit sans exclusion et inclue tous les partis politiques, afin qu’il y ait un consensus national sur les décisions qui seront prises et ne trouve aucune résonance dans leur mise en œuvre, expliquant que le consensus national ne peut passer que par un dialogue qui inclut tout le monde.