Fournir du riz pour les personnes souffrant de la maladie cœliaque

Le Professeur en Pédiatre et Président de l’Association Tunisienne de la Maladie Cœliaque Monji Ben Harez, a déclaré aujourd’hui, mercredi 4 octobre 2023, que la maladie cœliaque est très répandue et connues depuis des décennies, et qu’il y a environ 100 000 patients en Tunisie, mais que le nombre de ceux diagnostiqués est entre 30 et 40 000. C’est une maladie qui touche les personnes âgées et les enfants dans diverses régions du pays.

Lors de son intervention à l’émission Al Cheraâ Al Tounsi, il a expliqué que la maladie représente une allergie au gluten présent dans le blé et l’orge, provoquant une inflammation des intestins. i
Les symptômes de l’infection se manifestent en une diarrhée chronique, des ballonnements abdominaux, une malnutrition et un retard de croissance, en plus d’autres symptômes. Le diagnostic se fait par une prise de sang puis par examen clinique.

Il a, également, souligné que l’utilisation de la farine de riz et de maïs que consomment les patients nécessite une certaine connaissance, compte tenu de la difficulté d’utilisation, et que l’association organise des ateliers de formation et d’éducation dans toutes les régions de la république.

« Les prix des produits sont très élevés et la maladie n’est pas reconnue comme une maladie chronique et il n’y a pas de remboursement des frais de traitement, compte tenu du refus de la CNAM « , a-t-il expliqué.

Selon lui, c’est un sujet de controverse et les lois doivent être modifiées.

Il a, également, évoqué la perte et le manque de farine de riz et de maïs, qui mettent en danger la santé des patients, ajoutant :  » Nous communiquons avec les autorités concernées et il y a des promesses de fournir les matériaux nécessaires, et nous lançons un appel au ministère du Commerce et à la Chambre du Commerce, afin d’importer les matériaux et à les mettre à la disposition des patients », a-t-il avancé.

Monji Ben Harez a confirmé que les prix avaient été multipliés par 10 par rapport aux prix des articles ordinaires, soulignant que l’aide pourrait inclure 1 500 familles dans le besoin, mais aucune solution ne pourrait couvrir 40 000 patients.