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Le secrétaire général du Courant démocratique, Ghazi Chaouchi, a affirmé aujourd’hui, lundi 26 juillet 2021, lors de son intervention sur les ondes d’Express Fm, que le pays traverse une crise multidimensionnelle, indiquant que la Tunisie est dans un état de paralysie totale engendré par les partis au pouvoir et particulièrement par le Mouvement Ennahdha, étant le le premier responsable de la dégradation de l’état général du pays.
Selon lui, la situation s’est empirée avec le gouvernement de Méchichi, notant que le président de la République a le droit d’activer l’article 80 de la Constitution, une fois les conditions de sa mise en application sont réunies. Il reste que son activation ne légitimise pas le gel des activités de l’ARP, ni le limogeage du chef du gouvernement. De telles décisions contredisent clairement les dispositions de l’article 80.
Par ailleurs, Kais Saied a mal interprété cet article, faute de réunion de ses conditions, indiquant que la sortie de crise ne peut être envisagée que dans un cadre constitutionnel et en ayant recours au dialogue et l’implication de toutes les parties.
D’après Ghazi Chaouchi, il s’agit d’un saut dans le vide! Toute décision prise en dehors de la Constitution est aléatoire et infondée. “Nous n’acceptons pas que les pouvoirs soient monopolisés par le président de la République, puisque ça contredit l’essence de la Constitution”, a-t-il affirmé.
Et d’ajouter que le président de la République veut vraisemblablement mettre en place un ensemble de réformes. Or, cela doit être fait dans un cadre constitutionnel et suite à un commun accord entre les différents intervenants sur la scène politique.
Selon ses dires, les appels à la militarisation de la rue représentent un grand danger pour le pays. Le Mouvement Ennahdha doit faire preuve de sagesse et ne pas aggraver la situation davantage.
Written by: Islam
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