Express Radio Le programme encours
Le représentant résident de la Société financière internationale (IFC), Georges
Ghorra, a déclaré aujourd’hui, jeudi 06 juillet 2023 que la baisse du taux de
pessimisme chez les chefs d’entreprises est dû à leur adaptation à la conjoncture
actuelle difficile.
Lors de son passage à l’édition spécial de l’émission Expresso, Ghorra a affirmé
que durant cette dernière période, l’IFC a beaucoup travaillé sur l’ESG
(Environnmental, social and governance) qui sont les critères environnementaux,
sociaux et de gouvernance constituant les trois dimensions principales utilisées
pour mesurer la durabilité ou soutenabilité ainsi que l’impact éthique d’un
investissement dans une société ou dans un domaine économique.
« Il est vrai qu’on n’a pas pu réaliser plus d’investissements, cependant on a pu
progresser de deux degrés en ce qui concerne l’assistance technique », a-t-il
affirmé parlant de l’IFC.
« Les entreprises sont en train de se préparer pour qu’il y ait de nouveaux
investissements dans le pays », a-t-il ajouté.
Au micro de Wassim Ben Larbi, Ghorra a indiqué que les recherches qui sont
menées concernent surtout l’aspect managérial afin d’optimiser les ressources.
« Prenant l’exemple du domaine pharmaceutique, on opte pour des produits qui,
d’un côté, préservent l’environnement et qui d’un autre côté ont un coût assez
réduit », a-t-il expliqué.
D’après Georges Ghorra, le rôle essentiel d’IFC est le financement mais pas que,
cette société essaye toujours de mettre les bases afin de réussir tout
investissement.
« Il est vrai que durant ces deux dernières années, la conjoncture était difficile en
Tunisie. Il y’ a eu une régression en matière d’investissement. En revanche, on a
misé plus sur la préparation des entreprises afin de mettre les chefs d’entreprises
plus en confiance et les aider à investir », a-t-il avancé.
Startups
S’agissant des petites entreprises et startups, Ghorra a souligné que l’IFC a
beaucoup travaillé, ces dernières années avec ce genre de sociétés d’une
manière indirecte, à travers les SSO.
« Malgré qu’on fait l’expérience dans plusieurs pays de l’Afrique et du moyen
orient, c’est en Tunisie qu’on a pu enregistré le meilleur taux de réussite en
matière de startups », a-t-il conclu.
Written by: Yosra Gaaloul