Gueddich: « L’administration et le secteur privé agissent à deux vitesses différentes… »

 Le président de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), Foued Gueddich a déclaré, mardi 17 octobre 2023 que l’industrie manufacturière est un secteur qui offre beaucoup de perspectives avec un potentiel important notamment en ce qui concerne l’exportation contribuant ainsi au développement national.

Lors de son intervention à l’émission Hdith fel Business, Gueddich a affirmé que la Tunisie se distingue par la qualité gustative de ses produits en ce qui concerne les fruits et légumes qui pourraient être transformés apportant ainsi une valeur ajoutée supplémentaire.

Il a, en effet, indiqué que le régime méditerranéen est très demandé partout dans le monde et que des produits comme l’artichaut ou la tomate séchée pourraient être exportés avec une haute valeur ajoutée s’il y aura un cadre législatif approprié.

 » Nous sommes inconscients des richesses du pays surtout en ce qui concerne la législation et l’encouragement de l’investissement », a-t-il expliqué.

Des obstacles qui entravent l’investissent 
Selon lui, l’investisseur est entravé par plusieurs obstacles dont la principale est l’étude d’impact qui pourrait durer plusieurs années et dépend du ministère de l’environnement.
Le deuxième obstacle réside dans la logistique et le troisième ça concerne l’encouragement de l’investissement de oint de vue législative.
Gueddich a, en effet, souligné que les autorités devraient avoir beaucoup plus de conscience de l’importance de ce secteur qui pourrait contribuer au développement national d’une manière significative en apportant la devise et en offrant des postes d’emploi.

Par ailleurs, Gueddich a avoué que la création du Conseil suprême d’exportation en 1997 a eu un impact positif à l’exportation, cependant après la révolutions il y a eu des transgressions.
Il a, en effet, indiqué que ce conseil a apporté des facilitations aux opérations d’exportation, sauf qu’aujourd’hui les procédures sont devenues de plus en plus compliquées et lents ce qui impact négativement le secteur de l’export.

Guddich a affirmé que l’administration et le secteur privé agissent à deux vitesses différentes.
Il a, en effet, appelé à la digitalisation de l’administration afin de faciliter les procédures d’exportations et booster ce secteur.
« Si on ne change pas de ‘mindset’, nous ne pouvons pas continuer à stimuler le développement et ce dans les différents secteurs… », a-t-il ajouté.

(S.B.O)