Hawachi : « …Nous sommes prêts à aller plus loin… »

Le secrétaire général à la Fédération générale de l’enseignement de base, Nabil
Hawachi, a affirmé dans une déclaration à Radio Express FM aujourd’hui, jeudi 6
juillet 2023, que le ministre de l’Éducation aurait dû parler avec plus tact afin de
contourner les problèmes en adoptant une stratégie de coopération, au lieu de
proférer des menaces
Situation compliquée
Selon Hawachi, le ministre n’a pas présenté des solutions, mais il a plutôt
compliqué encore plus la situation.
« Les menaces ne nous font pas peur et nous sommes prêts à aller plus loin que
ce que le ministre pourrait imaginer, à n’importe quel prix », a-t-il avancé.
« Nous n’allons pas payer seul le prix de la lutte, mais le ministère le paiera
également », a-t-il ajouté.
Selon lui, les deux parties seront perdantes et il n’y a pas de gagnant à 100 %.
« Si le pourcentage d’enseignants qui ont distribué les notes est de 72%, alors
pourquoi des mesures répressives et dissuasives sont-elles prises ? », s’est-il
demandé tout en démentant les déclarations du ministre de l’éducation.
« Nous ne quitterons pas le champ de bataille à moins que nous ne soyons
victorieux. Mais le ministre a balancé des messages de guerre au lieu d’appeler
au dialogue et à la négociation », a-t-il ajouté.
Des mesures restrictives
Il est à noter que le ministre d’éducation Mohamed Ali Boughdiri, avait déclaré que
72% des enseignants ont fourni les notes, considérant, d’autre part, que le
pourcentage de 28% est un taux élevé et devrait être réduit.
Et d’ajouter dans une déclaration à la télévision nationale hier, mercredi, que plus
de 1 million et 300 mille étudiants n’ont pas obtenu de résultats, soulignant que
‘l’État est fort, et responsable de tous les secteurs, et il ne restera pas inactif
devant les tentatives de semer zizanie et de laisser l’année scolaire vouer à
l’échec’, selon ses dires.
En effet, le ministre a affirmé qu’il a été décidé, à la suite d’une réunion de la
commission consultative, la révocation des directeurs d’écoles qui n’ont pas voulu
remettre les notes d’élèves fournies par les enseignants.
« Des mesures disciplinaires seront prises à leur encontre afin que chaque partie
assume sa responsabilité », a-t-il menacé.
Le ministre a également fait savoir que les salaires des enseignants n’ayant pas
fourni les notes seront suspendus, soulignant que la plateforme restera ouverte
pendant quelques jours supplémentaires.