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Haykel Mekki, dirigeant du Mouvement Echaâb, a affirmé, ce jeudi 14 juillet 2022, lors de sa présence dans l’émission Expresso, que la position de son parti soutenant le projet de la Constitution et le référendum du 25 juillet est animée par sa volonté de rompre avec la décennie noire et de défricher une nouvelle étape de l’histoire de la Tunisie marquée par une réconciliation entre le peuple et l’Etat.
Mekki a valorisé le contenu du projet de la nouvelle Constitution qui instaure un régime présidentiel doté d’un pouvoir exécutif puissant et capable de gérer les affaires de l’Etat et d’engager des réformes.
Parmi les points forts du projet de la nouvelle Constitution, Mekki a mis l’accent sur le chapitre relatif aux amendements de la Constitution, injectant une dose de flexibilité dans le processus de révision constitutionnelle.
Ce projet est un gage de souveraineté de l’Etat tunisien, un Etat qui peut aller de l’avant et reposer sur une économie libre et ouverte,qui rompt avec l’économie de rente accablée par les autorisations et l’hégémonie des grandes familles.
Concernant le préambule, Mekki a fait remarquer qu’il fait allusion aux orientations économiques qui instaurent une économie plus libre et capable de créer de la richesse afin de soutenir la classe moyenne et les classes les plus défavorisées.
“Certains tentent de remettre en cause le projet de la Constitution pour protéger le modèle économique et social actuel, un modèle qui a épuisé le peuple et conduit le pays au bord de la faillite en alourdissant ses dettes et asphyxiant les finances publiques’’, a-t-il noté.
A cet effet, le dirigeant du Mouvement Echaâb a appelé les tunisiens à voter oui au référendum du 25 juillet pour rompre avec le passé et mener le pays à bon port.
Notre invité a également appelé le président de la République à se concentrer sur les questions économiques et sociales, et à s’adresser au peuple tunisien avant la date du référendum pour l’encourager à voter “oui” le 25 juillet.
Cette Constitution sera un premier pas pour rompre avec la bureaucratie qui accable l’économie et l’accaparement de la richesse par les grandes familles.
Et de poursuivre que la démocratie politique est importante, mais demeure sans intérêt s’elle n’est pas épaulée par une démocratie sociale et économique, soulignant qu’il n’y aura plus de place à l’oisiveté et à la procrastination et qu’il faut oeuvrer à améliorer les secteurs stratégiques de la santé, de l’enseignement public, du transport, de l’habitat, pour qu’ils soient à la hauteur des aspirations des tunisiens.
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Written by: Islam Sassi