Express Radio Le programme encours
Le député et membre de la Commission des Finances au sein de l’ARP, Hicham Ajbouni a indiqué, sur les ondes de radio Express FM, mercredi 6 janvier 2021, concernant un nouveau programme avec le Fonds monétaire international, que la Tunisie n’avait pas d’autre option, si ce n’est de s’engager avec le FMI dans un nouveau programme qui remplace le précédent.
Il a poursuivi: « Il nous faut 13 milliards de dinars de prêts étrangers pour aller au-delà de l’année 2021, et la Loi de Finances n’a pas pris en compte les petites et moyennes entreprises et a considéré que la crise du Coronavirus prendra fin le 31 décembre 2020, or l’année 2021 sera plus difficile, car nous n’avons pas encore vu les répercussions économiques de la pandémie. »
Et d’ajouter que la stabilité politique n’existe pas, ce qui se reflète sur la situation économique, il faudrait de ce fait, s’habituer à ce que ce soient les institutions qui mènent les négociations et non les gouvernements. Hichem Ajbouni a souligné que lorsque la Banque allemande accorde des prêts, par exemple, elle l’associe à certaines conditions: « Qu’est-ce qui nous empêche aujourd’hui d’entreprendre des réformes de base? La réponse est que la volonté politique est absente, et quand le navire coulera, tout le monde coulera. »
Dans un autre registre, Hichem Ajbouni a déclaré que le dossier des entreprises pétrolières pourrait connaître le même sort que celui de la Banque tuniso-française des affaires, soulignant que l’État est très faible, incapable et absent, dans ces cas de figure. Et de poursuivre que le pays sera obligé d’accepter les conditions difficiles que le Fonds monétaire international imposera et qui seront le gel des augmentations salariales voire même la réduction des salaires comme cela a été le cas pour la Grèce.
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Written by: Hajer Zaire