Hichem Assess : Les pertes cumulées de la Société nationale de transport interurbain ont atteint 65 millions de dinars

29/01/2022 13

Invité de l’émission Ligne Rouge, le PDG de la Société Nationale de Transport Interurbain, Hichem Assess, a fait savoir que la société a enregistré des pertes cumulées estimées à 65 millions de dinars et que ses dettes envers les banques sont assez énormes.

Il a ajouté que la société doit être prête pour le projet de TGV et qu’elle doit se pencher sur l’amélioration de ses services afin de se positionner davantage sur le marché.

Selon lui, l’annonce d’un tel projet grandiose a été précédée par plusieurs études élaborées dans ce sens.

D’après ses dires, le nombre annuel des voyageurs dépasse les 20 millions, ajoutant que le parc de la société compte près de 131 dont 80 bus sont fonctionnels ( soit 70% de l’ensemble des bus), parmi lesquels, une quarantaine de bus neufs. Il a aussi annoncé que le parc de la société sera prochainement renforcé de 32 bus supplémentaires en 2022.

Sur le même plan, il a noté que les tarifs actuels des tickets engendrent une perte de 40% pour la société.

Dans un autre contexte, il a affirmé que les dettes de la société envers la CNRPS ont atteint 26 millions de dinars. Inversement, la CNRPS est débitrice de 10 millions de dinars envers la société.

Et d’ajouter que la SNTRI doit faire l’objet d’une restructuration et bénéficier d’une amnistie fiscale.

De son côté, la représentante du syndicat à la SNTRI, Rim Kefi, est revenue sur les causes de la hausse de ces pertes, précisant que cela remonte à l’acquisition de 40 bus « VOLKSWAGEN », et qui n’étaient pas en marche. L’invitée du programme Ligne Rouge a souligné que les créances de la SNTRI sont importantes et que le ministère de l’intérieur lui doit 5,2 millions de dinars, ajoutant que les dettes du ministère de la défense, de la santé, envers la SNTRI ont respectivement atteint, 3,7 millions de dinars, et 197 mille dinars.

Et de poursuivre qu’en dépit de la hausse des prix des carburants, les tarifs sont restés inchangés depuis plus de 10 ans, signalant que le nombre des agents est insuffisant en raison du gel des recrutements.

Written by: Islam Sassi

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