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Dans son intervention, Hichem Ben Fadhl a également expliqué que les cryptomonnaies offraient l’avantage de faire des transactions financières sans limites de temps, de géographie ou d’institutions. Chacun peut ouvrir un compte, acheter des cryptomonnaies et faire des transactions sans limites juridiques même si quelques législations commencent à apparaitre dans le secteur. Il a ajouté que le nombre de Tunisiens utilisant les cryptomonnaies reste important en comparaison aux moyennes mondiales. Le nombre d’utilisateurs montre qu’elles ne disparaitront pas malgré les législations qui tentent de les interdire qualifiant cela de révolution numérique. Hichem Ben Fadhl a expliqué que les grands pays ont conclu qu’il fallait réglementer le secteur pour une plus grande utilisation des cryptomonnaies, c’est l’orientation de la Tunisie également, selon ses dires.
Le président de l’association tunisienne des Fintechs a déclaré qu’il n’y avait pas de loi traitant des cryptomonnaies actuellement en Tunisie assurant que leur utilisation est libre et non réglementée. Toutefois, la circulation d’argent est réglementée par la loi anti-terroriste et contre le blanchiment d’argent. Toutefois, l’utilisation des cryptomonnaies pour faire sortir des devises ou pour financer des personnes commettant des crimes expose la personne à la loi de change et la loi concernant le financement d’actes criminels ou de blanchiment d‘argent.
Hichem Ben Fadhl a également déclaré que l’utilisation des cryptomonnaies n’est pas interdite mais les lois réglementant les transactions financières y sont applicables, ce qui crée une problématique. Il a expliqué que la possession de cryptomonnaies n’est pas interdite mais leur utilisation doit être prudente pour ne pas s’exposer aux lois réglementant les transactions financières en Tunisie. La Tunisie occupe la 79ème place dans le monde et la 26ème au niveau africain dans l’utilisation des cryptomonnaies.
Written by: Asma Mouaddeb