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L’expert en développement et ressources hydriques, Houcine Rhili, a affirmé que le volume de perte en eau potable au niveau national est de 120 millions m3, soit le quart du besoin par an.
Il a également estimé, au micro d’Expresso, ce mercredi 31 juillet 2024, qu’il faut abandonner l’idée de construire de nouveaux des barrages traditionnels, précisan,t qu’ils perdent de l’eau quotidiennement à cause de l’évaporation.
Il a suggéré l’implémentation de solutions innovantes et moins coûteuses telles que les barrages souterrains qui alimenteront les nappes phréatiques.
Dans ce cadre, Rhili a fait savoir que le dessalement d’eau de mer devra être le dernier recours, parce qu’il s’agit d’une technologie extrêmement coûteuse.
« Il vaut mieux utiliser les ressources financières pour entretenir et remplacer les canalisations usées de distribution d’eau », a-t-il ajouté, expliquant que « le taux de perte d’eau est de 50% à Gabès et Gafsa et de 70% dans d’autres gouvernorats ».
Il a appelé à créer une structure spéciale pour la gestion des eaux urbaines pluviales, ainsi qu’un ministère de l’eau et de l’irrigation qui rassemble les différentes parties prenantes et à promulguer un code des eaux pour mettre en place une stratégie nationale à ce niveau.
Written by: Meher Kacem
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