Iran : l’ayatollah Ali Khamenei rassure, Mohammad Mokhber président par intérim

Le président de l’Iran, Ebrahim Raïssi est décédé dans un accident d’hélicoptère, dimanche, dans le nord de l’Iran, a annoncé ce lundi 20 mai l’Iran.

La mort du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère a été confirmée ce lundi 20 mai 2024 au matin par un communiqué du gouvernement. Selon le journal Le Monde, le ministre des affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, le gouverneur de la région de l’Azerbaïdjan oriental (nord-ouest en Iran), Malek Rahmati, et l’imam de la prière du vendredi de cette même province, Mohammad-Ali Alé-Hashem, ont également trouvé la mort dans ce crash qui s’est produit dans la région montagneuse de Varzaghan, dans le nord du pays.

L’ayatollah Ali Khamenei rassure

Le guide suprême de la révolution iranienne, l’ayatollah Ali Khamenei, auquel appartient le dernier mot pour les grandes décisions politiques, a cherché à rassurer les Iraniens en déclarant que la continuité des affaires de l’État ne serait pas perturbée. Le gouvernement lui a vite emboîté le pas ce lundi matin, assurant dans un communiqué que le décès du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère n’allait pas entraîner la moindre perturbation dans l’administration du pays.

Que prévoit la Constitution ?

L’article 131 de la Constitution de la République islamique prévoit qu’en cas de décès, de destitution, de démission, d’absence ou de maladie d’une durée supérieure à deux mois du président, c’est le premier vice-président qui assumera les pouvoirs du président.

Le président iranien Ebrahim Raïssi, va donc être remplacé par le Premier vice-président, Mohammad Mokhber, avant une élection présidentielle qui devra se tenir dans les 50 jours.

Ce processus doit avoir l’approbation du Guide suprême, précise l’article 131.

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