Express Radio Le programme encours
Le membre de la commission parlementaire des finances, Iyadh Elloumi, a dénoncé, lors de son intervention dans l’émission Expresso, ce jeudi 1 juillet 2021, l’agression subie par Abir Moussi, en rappelant dans ce contexte que la présidente du PDL a été aussi l’auteure de plusieurs agressions verbales dont notamment celles subies par le député Faycel Derbel et par la ministre de l’enseignement supérieur
“Malheureusement, la violence est devenue notre pain quotidien à l’ARP”, a-t-il regretté.
S’agissant du projet de loi relatif à l’accord entre le gouvernement et le Fonds qatari pour le développement, il a déclaré qu’il s’agit d’une convention ordinaire et qui ne pose pas, a priori, de problème en considérant que les contestations liées à ladite Convention sont essentiellement de nature politique et ont été soulevées par les blocs parlementaires hostiles à toute sorte de coopération avec Qatar.
L’invité de l’émission Expresso a souligné que plusieurs bailleurs de fonds étrangers ne sont plus satisfaits vu la lenteur et la complication des procédures administratives en notant que leurs investissements demeurent pour la plupart du temps inexploités en Tunisie.
Il a signalé que l’incitation à la haine et de trahison est aussi une forme de violence, en faisant allusion aux 122 députés qui ont voté pour ce projet de loi, et qui étaient taxés de trahison par les partis de l’opposition.
En réponse aux déclarations du député Hatem Mliki relatives à la suspension temporaire des travaux de l’ARP, Iyadh Elloumi a indiqué que cette proposition est inopportune en l’appelant à présenter sa démission au Parlement s’il n’est pas satisfait ou convaincu par le rôle joué par l’ARP et de ses engagements.
L’invité de l’émission Expresso a déclaré qu’il n’y ait plus lieu de faire marche arrière et qu’il faut aller de l’avant, et ce en dépit de toutes les conjonctures faisant obstacle à la transition démocratique.
Written by: Islam