Express Radio Le programme encours
Le porte-parole officiel du Comité scientifique, Jalila Ben Khalil a indiqué, au micro de radio Express FM, lundi 31 mai 2021, que la situation épidémiologique en Tunisie est instable et reste dangereuse, expliquant que le pourcentage de tests positifs a atteint 28% par rapport aux analyses qui ont été faites.
Elle a confirmé que le variant sud-africain a été détecté en Tunisie, soulignant que la nécessité d’enquêtes dans les zones de transit, notamment dans les aéroports, a été accentuée. Jalila Ben Khalil a expliqué que les 3 personnes porteuses du variant sud-africain venaient de l’étranger, dont 2 personnes venues d’Arabie saoudite et obligées de se mettre en quarantaine obligatoire à l’hôtel, ainsi qu’une voyageuse venant de la France et qui s’est isolée chez elle parce qu’elle était exemptés de la quarantaine obligatoire.
Le porte-parole du Comité scientifique a indiqué que le variant sud-africain renferme un changement dans la protéine «S», considérant que cette souche se caractérise par une propagation rapide et peut avoir des répercussions sur la gravité de la maladie, en plus de la possibilité que l’état du patient se développe et devient dangereux.
Jalila Ben Khalil a estimé que le variant britannique se propage à un rythme accéléré, mais son danger n’est pas élevé par rapport au variant sud-africain, expliquant que toutes ces souches réduisent l’efficacité de la vaccination. Elle a souligné que pour la souche d’origine, la vaccination protège à 100 % les personnes contre les cas graves, mais ce n’est pas le cas pour les nouveaux variants qui réduisent l’efficacité de la vaccination.
L’invité du programme Expresso a ajouté que le Comité scientifique a suggéré que l’analyse PCR soit obligatoire et nécessaire pour tous les voyageurs, expliquant qu’il pourrait s’agir d’une personne qui a reçu les deux doses de vaccin mais était porteuse du virus, donc faire une analyse PCR reste important pour l’entrée en le sol tunisien.
Written by: Nadya Bchir