Jourchi: Situation critique des autorités d’occupation israéliennes

L’analyste politique Salaheddine Jourchi a déclaré, mardi 10 octobre 2023, que les répercussions des bombardements mutuels entre la résistance palestinienne et les forces d’occupation israéliennes ainsi que de l’opération Déluge d’al-Aqsa sont liées à plusieurs éléments, notamment la longue durée de cette bataille, son extension sur le terrain et plusieurs autres données politiques et de terrain.
Lors de son intervention à l’émission Expresso, Jourchi a ajouté que les forces d’occupation ne seront pas en mesure de poursuivre la bataille à ce rythme durant deux semaines ou même plus.
En outre, cela est également lié à l’étendue de la capacité des Palestiniens à résister dans le cadre de ce qu’on appelle « l’enveloppe de Gaza », qui constitue une partie essentielle de la Cisjordanie, selon Jourchi.

Il a, en effet, expliqué que le nombre de morts et le type de destruction que cette guerre provoquera à Gaza affecteront la conscience humaine et influencera les positions des occidentaux, surtout à la lumière du grand nombre de victimes civiles palestiniennes, dont plusieurs enfants.

Volonté du peuple Palestinien 
L’invité a, aussi, souligné la nécessité de définir les responsabilités surtout que de nombreux pays pourraient se présenter comme protecteurs de la Palestine, estimant qu’il n’y a actuellement aucune tentative ou initiative pour calmer le jeu.
« La situation des autorités d’occupation israéliennes est actuellement critique avec un état de colère et de vengeance, surtout qu’il y a une division au sein des israéliens », a-t-il ajouté.

D’après Jourchi, cette bataille actuelle est historique, d’autant plus qu’il s’agit de la dernière colonisation dans le monde.
« Le peuple palestinien est caractérisé par une volonté que nous ne devons pas la briser », a-t-il avancé.

Concernant la position de la Tunisie, Jourchi a estimé que le communiqué de la présidence de la république a tenté d’être à la hauteur malgré une prudence remarquée sur certains des points.

« Nous devons voir les choses différemment. Peut-être que certains pays arabes changeront de position, sachant que l’étape d’une solution pacifique avec les Israéliens a pris fin, et que la politique du président Mahmoud Abbas en est la meilleure preuve », a-t-il conclu.