Kais Saied : Dar El Hout, la piscine de Belvédère et les bibliothèques nationales sont les cibles des lobbies

Le président de la République, Kais Saied, a effectué, hier soir, une visite inopinée à l’Institut National des Sciences et Technologies de la Mer à Carthage, également connu sous le nom de « Dar El Hout ».

Le chef de l’Etat a mis l’accent sur plusieurs manquements et irrégularités, appelant à redonner à Dar El Hout, qui célébrera le centenaire de sa fondation en juillet prochain, son éclat d’antan, non seulement à l’échelle locale, mais également sur un plan mondial.

Le président de la République a affirmé que Dar El Hout est « la cible de lobbies qui cherchent, depuis des années, à la déstabiliser, tout comme ils l’ont fait avec la piscine de Belvédère et les bibliothèques nationales ».

Et d’ajouter : « ces lobbies tentent de déloger Dar El Hout de son emplacement en face du port punique. Un emplacement qui suscite l’envie des grandes baleines terrestres ».

« Pas question de céder Dar El Hout, ni de la déloger », a-t-il poursuivi, affirmant que sa situation est devenue « inacceptable ».

Le président de la République avait également effectué, hier, une visite surprise à la médina de Tunis, où il s’est rendu dans plusieurs monuments et institutions.

Le chef de l’Etat a visité l’association de sauvegarde de la médina de Tunis, où il a évoqué « plusieurs dossiers de corruption concernaient le local du cheikh de la médina, qui n’a pas été sauvegardé ».

Il a également affirmé qu’il existe des pratiques contraires à la loi, au niveau de l’administration et de la gestion de l’association de sauvegarde de la médina de Tunis, faisant savoir que « nombre de monuments ont été cédés à des particuliers, sans aucune base légale ».

Le président de la République a également visité la bibliothèque de la Khaldounia, l’ancien siège de la bibliothèque nationale, la bibliothèque Dar Diwan, ainsi que le siège du gouvernement à la Kasbah où il a rencontré le chef du gouvernement Ahmed Hachani.

Lors de cet entretien, Kais Saied a mis l’accent sur l’importance de la culture nationale, estimant qu’il s’agit d’une question de « souveraineté ».