Express Radio Le programme encours
Dans le cadre de la journée spéciale « Digiday, la transformation digitale à l’aube de l’IA », organisée par Express fm, ce vendredi 15 décembre 2023, La cybersécurité était au cœur des débats dans Mag express.
Mohamed Habib Gahbiche, PDG « Next GRC », a fait savoir que la transformation digitale veut dire qu’une entité va opter pour plusieurs principes, dont le zéro papier, la digitalisation ou encore l’utilisation des systèmes d’informations. L’ouverture de ces systèmes d’informations, que ce soit pour les partenaires ou les employés, présente des risques. D’où l’importance de protéger la data.
Il a ajouté que la cybersécurité « est l’affaire de tous », précisant que le responsable de sécurité du système d’information est, comme son nom l’indique, la personne chargée de la cyber sécurité, mais également, et surtout, de la diffusion de la culture de la cybersécurité.
Mohamed Habib Gahbiche a fait savoir que l’IA peut contribuer à la cybersécurité d’une entité, expliquant que les nouvelles solutions de cybersécurité de défense, basées sur l’intelligence artificielle, apprennent le comportement des utilisateurs au sein de l’entreprise et détectent le comportement à risque et les opérations suspectes et les arrêtent.
L’IA peut-elle constituer un axe de risque à la cybersécurité ? La réponse est oui, selon Mohamed Habib Gahbiche puisque la sophistication des attaques informatiques est désormais basée sur l’intelligence artificielle : « il existe aujourd’hui des attaques cybernétiques avec un moteur d’utilisation IA, comme les ‘’deep fake’’ ou les ‘’deep voice’’, et ce pour des opérations de phishing.
Par ailleurs, il a évoqué le sujet de la formation dans le domaine de la cybersécurité, affirmant qu’en Tunisie, le nombre de masters spécialisés en cybersécurité en 2009 était de l’ordre de trois. Aujourd’hui il en existe des dizaines.
Et ce problème ne concerne pas que la Tunisie, puisqu’il existe des centaines de milliers de postes vacants en cybersécurité dans le monde, spécialement en ce qui concerne les développeurs spécialisés en cybersécurité.
« En Tunisie, on ne peut pas mieux faire actuellement. La solution réside dans la reconversion, l’amélioration de l’attractivité de ce domaine et le perfectionnement de la qualité des diplômes en se dirigeant vers plus de spécialisation dans chaque domaine de la cybersécurité », a-t-il conclu.
Written by: Meher Kacem