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Sur la place de Tunis, la monnaie unique est traitée à 3.2950 tandis que le billet vert s’échange à 2.7250 respectivement contre le dinar tunisien. La paire phare se négocie quant à elle sur le Forex à 1.2125.
La Banque centrale européenne (BCE) a encore assoupli sa politique monétaire ce jeudi afin de favoriser la reprise de la zone euro malgré la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus, qui risque de se solder par une nouvelle contraction de l’économie au quatrième trimestre.
Son Conseil des gouverneurs a augmenté de 500 milliards d’euros, à 1.850 milliards, l’enveloppe du programme d’achats d’urgence face la pandémie, le PEPP, devenu depuis mars le principal instrument de sa politique visant à faire baisser les coûts de financement des Etats et des entreprises. La durée du PEPP est en outre prolongée de neuf mois, jusqu’à mars 2022. Comme attendu, le taux de refinancement de la BCE reste fixé à zéro, son plus bas niveau historique, le taux de la facilité de dépôt à -0,5% et celui de la facilité de prêt marginal à 0,25%.
La monnaie unique s’appréciait dans la foulée de 0,25% face au billet vert, à 1,2111 dollar avec un plus haut intraday à 1.2134.
La livre sterling a plongé jeudi de plus de 1% face à l’euro et au dollar avant de se reprendre un peu, plombée par la perspective de plus en plus crédible de l’absence d’accord entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni sur leur relation post-Brexit. Sur le Forex, la devise britannique perdait 1,07% face à l’euro, qui s’échangeait pour 91,13 pence, après être tombée à 91,25 pence. Elle perdait dans le même temps 0,87% face au billet vert, à 1,3282 dollar, peu après avoir touché 1,3246 dollar.
L’Union européenne a d’ailleurs publié jeudi des mesures d’urgence en matière de pêche ainsi que de transport routier et aérien, qui seront applicables au 1er janvier si aucun accord post-Brexit n’est conclu d’ici là avec le Royaume-Uni.La publication de ces mesures intervient au lendemain d’un dîner à Bruxelles entre Mme von der Leyen et le Premier ministre britannique Boris Johnson, au cours duquel ils ont constaté des divergences persistantes, se donnant jusqu’à dimanche pour sceller le sort des négociations.
La livre est également plombée par les effets d’une croissance économique qui ralentit au Royaume-Uni, à +0,4% en octobre contre +1,1% le mois précédent, selon les chiffres publiés jeudi par l’Office national des statistiques (ONS).
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté plus que prévu en novembre, montrent les données publiées jeudi par le département du Travail. L’indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté de 0,2% le mois dernier après être ressorti inchangé en octobre. Sur un an, il est en hausse de 1,2%, comme au mois d’octobre.
Les cours du pétrole sont de nouveau portés par l’espoir d’une reprise de la demande grâce aux campagnes de vaccination contre le COVID-19. Le Brent gagne 1,49% à 49,59 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,34% à 46,13 dollars. Le marché néglige ainsi l’annonce mercredi par l’Energy Information Administration (EIA) d’une forte hausse, de 15,2 millions de barils, des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière.
Written by: Manel gharbi