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L’ARP adopte un accord de financement avec le fonds arabe pour le développement économique et social

today31/07/2024 25

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L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a approuvé l’accord de prêt conclu entre la Tunisie et le Fonds arabe pour le développement économique et social le 22 mai 2024, pour contribuer au financement du projet de développement agricole intégré dans le bassin de l’Oued Tessa, dans le gouvernorat du Kef.

Le projet de loi a été adopté dans son ensemble lors de la séance, en présence du secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources en eau et de la Pêche, chargé de l’eau, Ridha Gabbouj, avec 118 voix pour, une abstention et deux voix contre.

Le montant du financement est d’environ 10 millions de dinars koweïtiens, soit près de 100 millions de dinars tunisiens. Le projet, qui nécessite un financement total de 110 millions de dinars tunisiens, vise à améliorer les conditions de vie des citoyens, à valoriser les chaînes de valeur des produits agricoles, à fournir de l’eau potable à certaines régions, à créer des zones irriguées et à aménager les chemins agricoles.

Le projet comprend la protection des terres à travers la création de terrasses mécaniques sur une superficie de 8 000 hectares, la plantation d’arbres fruitiers sur 5 000 hectares et l’aménagement des pâturages sur 2 000 hectares.

Il prévoit également l’aménagement de 510 hectares et la création de zones irriguées sur environ 500 hectares, le curage des dépôts sur environ 38 km, le développement des forêts sur une superficie de 200 mètres carrés, l’aménagement de 41 km de chemins agricoles et la création d’environ 18 puits profonds qui bénéficieront à 9 000 habitants.

La Tunisie a obtenu ce financement en dinars koweïtiens avec un taux d’intérêt d’environ 3 % et une période de remboursement de 30 ans, dont 4 ans de grâce. Il convient de noter que le financement koweïtien représente 90 % du coût total du projet.

Lors de la discussion du projet d’accord financier, les députés ont abordé plusieurs questions relatives au manque d’approvisionnement en eau potable, ainsi que les difficultés rencontrées par le secteur agricole, telles que l’interdiction de forer des puits et les retards des projets agricoles dus à des problèmes de propriété.

D’autres députés ont souligné les difficultés liées à l’élevage, à la fourniture de fourrages, et à la disponibilité de l’eau potable dans certaines régions, en insistant sur la nécessité pour l’État d’activer les puits qui ont été forés au cours des années précédentes sans avoir été mis en service.

Written by: Ahmed Sakka



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