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Le Metaverse au service des industries créatives francophones

today18/11/2022 6

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Mohamed Zoghlami, expert en Industries créatives numériques Afrique ainsi que Barik Refki, assistant du secrétaire général du ministre numérique de Djibouti, étaient présents lors de l’émission Expresso de ce vendredi 18 novembre 2022, à l’occasion de la tenue du 18ème Sommet de la Francophonie à Djerba.

Ils étaient réunis afin de présenter la conférence de ce vendredi après-midi sur le Metaverse et les industries créatives francophones en Afrique, qui accueillera à ce sujet le lancement officiel du programme Tuniverse, la première méta-zone de la région.

Une palette d’experts présents comment acteurs majeurs dans ce programme, afin de promouvoir un Metaverse culturel et de divertissement à l’instar de projets originaires de France, de Belgique ou encore de Suisse, tels que des festivals de comédie, d’art numérique, une plateforme de football (Metaverse sportif).

Une connectivité à l’honneur comme thématique du sommet, avec la volonté d’associer et d’unir l’ensemble des créateurs de technologies immersives. La création d’une association notamment, pour porter le numérique francophone à l’international est l’une des annonces de cette conférence.

Malgré un futur flou pour ces prémices technologiques, on constate qu’aujourd’hui, entre 15 et 20 % de la jeunesse s’est déjà impliquée dans le Metaverse, connectés sur des plateformes comme Fortnite, Zepeto, ou encore Roblox.

Malgré la problématique d’identité numérique et de sécurité, M. Zoghlami a évoqué le potentiel d’un monde virtuel connecté en continu, comme une unique et même zone qui réunit le monde entier.

Ébullition autour du Metaverse qui participe à un écosystème très actif en Tunisie. En effet, il a contribué à la mise en place de Netinfo : la première école d’Afrique avec le lancement du programme « African Metaverse Academy » qui vise à former plus de 300 jeunes africains de 20 pays et de manière gratuite aux métiers du Metaverse. Le but est que chaque pays puisse créer une véritable galerie virtuelle avec l’objectif de créer un « méta-musée africain » à la fin du programme.

En sachant que plus de 70 000 personnes sont de nos jours recherchées au niveau mondial afin de contribuer aux futurs métiers numériques en préparation (autour de la réalité virtuelle, réalité augmentée, immersif, 3D, … liés à la créativité et à l’innovation) l’Afrique, territoire en pleine expansion ainsi que ses talents a un réel rôle à jouer dans le futur. En ce sens, il est essentiel d’envisager la pérennité de la francophonie dans ce secteur.

M. Refki a souligné le rôle des services publics dans cette démarche, qui doivent promouvoir des programmes de formation pour la génération de demain. Il a d’ailleurs remercié les répercussions de la pandémie de Covid-19 sur l’accélération du développement de ces technologies, qui s’avèrent prometteuses pour le futur du continent africain et francophone.

 

Inès Zarrouk

Écrit par: Asma Mouaddeb



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