Le secteur de l’artisanat est à même de reconquérir de nouveau les marchés internationaux

Le représentant de l’Office national de l’Artisanat, Kadhem Masmoudi, a mis l’accent, aujourd’hui jeudi 24 juin 2021, lors de sa présence dans l’émission Smart-Conso, sur l’interdépendance entre le secteur de la création artisanale et le secteur touristique.

Il a indiqué que  la création artisanale demeure un secteur porteur et à fort potentiel de création d’emplois (environ 400 mille salariés et artisans). Ce dernier secteur  revêt, de surcroît, une grande importance sur le plan culturel à travers la valorisation du patrimoine national. Sans oublier sa contribution dans le développement social étant donné qu’il favorise l’intégration d’un grand nombre de tunisiens relevant des classes sociales vulnérables, dans le cycle économique, dans les régions d’intérieur en particulier.

L’invité de l’émission Smart-conso, a souligné que la crise que traverse le secteur touristique ces derniers mois et ses retombées sur le secteur de la création artisanale ont poussé les artisans à chercher d’autres alternatives et à recourir à d’autres marchés afin de commercialiser leurs produits. 

Par ailleurs, certains artisans ont pu survivre à cette double crise sanitaire et économique grâce à l’image de marque de ce secteur à l’étranger en termes de qualité et de diversité des produits.

Dans le même contexte, il a fait remarquer que le secteur de l’artisanat est un secteur en plein essor en Tunisie, au cours de ces dernières années grâce à l’innovation et à la diversification des produits, à l’exception bien évidemment de la saison 2021/2021, étant une période exceptionnelle à tous les niveaux et pour tous les secteurs, particulièrement ceux liés au tourisme.

Il est à mentionner que les exportations directes du secteur de l’artisanat dépassent 80 millions de dinars par an. Quant aux exportations indirectes, elles dépassent 800 millions de dinars chaque année, d’après Kadhem Masmoudi.

Et d’ajouter que les produits tunisiens sont à même de reconquérir de nouveau les marchés internationaux classiques et de s’imposer dans de nouveaux marchés, espère-t-on, après la crise sanitaire.