Express Radio Le programme encours
Naoufel Amira, vice-président du Syndicat des propriétaires de pharmacies privées, a déploré, lors de son passage à Expresso, ce vendredi 16 août 2019, le retard de remboursement ayant refait surface.
Il a lancé un appel au gouvernement pour appliquer les clauses de l’accord du 14 février 2019, sous peine d’entrer dans un bras de fer regrettable.
Cet accord, fruit de maintes négociations engagées entre le gouvernement et le syndicat, contient une série de mesures au profit des pharmaciens, sauf qu’il n’a pas été honoré. Dans ce cadre, Amira a évoqué la responsabilité du pharmacien au comptoir, estimée à 80 millimes , une somme non révisée depuis 2002.
l’augmentation des charges salariales fiscales, plus de mille pharmacie dans une situation économique non viable ayant besoin d un soutient financier ardu . Il a rappelé que les pharmaciens se sont engagés, sur ordre du ministère de la santé, à s’investir pour une bonne répartition des pharmacies sur tout le territoire tunisien.
Notre interlocuteur a affirmé que les pharmaciens se sont engagés contractuellement en tant que « tiers payant ». L’application de l’accord remonterait au premier juillet 2019. « Le gouvernement, faisant la sourde oreille, n’a pas honoré ses engagements », a indiqué Amira.
Il a rappelé qu’en tant que professionnels de la santé offrant de la marchandise et non des services, le pharmacien engage un capital financier .
Le retard du paiement n’étant pas le seul ennui selon Amira. La carte électronique » labess » , n’ayant pas encore vu le jour, en fait partie.
Le vice-président du Syndicat des propriétaires de pharmacies privées s’est interrogé sur ce vide juridique qu’incombe une telle manœuvre, comment législativement abandonner le papier en terme d’ordonnance médicale sans pour autant qu’une loi n’organise la question?
Amira a expliqué que si le gouvernement ne tient pas ses promesses d’ici le 22 août 2019, aucune marge de manœuvre ne sera envisageable avec le syndicat.
Written by: Rim Hasnaoui