Express Radio Le programme encours
Louay Chebbi, président de l’organisation Alert, a confirmé aujourd’hui, 22 décembre 2020, lors de son intervention dans le programme Expresso, à propos de dix ans passés après la révolution et si l’économie rentière a reculé, que les vrais problèmes n’ont toujours pas été abordés. Il a ajouté à ce tire que et la scène politique est toujours à la recherche d’un nouveau terme pour en parler et l’exploiter électoralement, puis l’oublier.
L’invité d’Expresso a expliqué: « L’économie rentière est légale, mais cela ne signifie pas qu’elle est juste, mais plutôt signifie exploiter la loi, l’autorité et l’administration afin de créer un faible équilibre sur le marché au profit d’une personne ou d’un petit groupe de personnes. En d’autres termes, c’est l’économie du Sultan, qui ne profite à aucun citoyen sauf à la cour proche. »
Par ailleurs, Louay Chebbi a souligné que les effets de l’économie rentière se manifestent au niveau du chômage ainsi que la faiblesse de l’investissement public, en précisant: « Changer le système politique ne signifie pas changer le système tout court, nous avons d’ailleurs changé le monopole d’une personne pour plusieurs partis, mais le système est toujours le même. » Et d’expliquer que le pouvoir est un outil et que quiconque l’utilise et l’emploie dans l’économie des pays en développement doit servir un petit groupe de citoyens actifs dans l’économie.
Dans un autre propos, Louay Chebbi a souligné que l’économie rentière signifie une faible concurrence, déclarant: ‘Un homme d’affaires a un objectif rentable, il utilise toutes les méthodes légales et illégales disponibles pour être seul sur le marché, et le rôle de l’État est d’y faire face. » Et de poursuivre: « La Tunisie peut devenir comme Singapour si l’économie rentière est brisée par toute étape vers l’ouverture économique, ainsi que tout pays qui n’est pas pauvre ou riche en ressources naturelles, mais plutôt avec ses ressources humaines. »
N.B
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Written by: Hajer Zaire