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Le président de l’Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (Atide), Bassem Maatar a déclaré, jeudi 30 novembre 2023, que le nombre de candidatures qui se sont présentés à l’ISIE est de l’ordre de 7700.
Plus de 500 candidatures ont été rejetés dont 58 ont fait l’objet d’un recours intentés contre les résultats préliminaires du premier tour des législatives, cependant ils étaient tous rejetés par le Tribunal administratif (TA) pour avoir au final un total de 7205 candidatures acceptées dont 1028 candidatures pour le tirage au sort relatives aux handicapés et 6177 candidatures directes.
Lors de son intervention à l’émission Expresso, Maatar a affirmé que l’association Atide a déjà appelé à la promulgation d’une loi organique relatives aux conseils locaux qui permet de clarifier les diverses dispositions du droit électoral et éviter toute ambiguïté.
Il a, également, souligné que la campagne électorale en soi va être une occasion pour encourager les citoyens à voter en espérant qu’elle soit meilleure que les campagnes électorales précédentes.
La logistique
En ce qui concerne le côté technique et logistique, Maatar a affirmé que l’ISIE a acquis assez d’expérience après neuf élections durant ces douze dernières années ce qui lui permet de bien gérer ces élections.
Il a, aussi, indiqué que ces élections sont particulières vu qu’elles vont se dérouler dans des petites circonscriptions. « Les bureaux de votes vont être dans des écoles primaires comme d’habitude avec une possibilité d’utiliser les dispensaires ou même des tentes sous la supervision de les forces de l’armée nationale », a-t-il ajouté.
Médias
S’agissant des médias, Maatar a indiqué que la HAICA ne joue aucun rôle dans les élections et que l’ISIE s’est chargée de la réglementation de la couverture médiatique des élections.
Financement des associations
Par rapport au sujet du financement des associations, Maatar a fait savoir que Atide appelle à la non-diabolisation de la société civile et des associations car ceci va influencer négativement les citoyens qui vont être réticents quant à la volontariat et à la participation dans les activités de ces associations. Il a, en effet, indiqué que plusieurs associations « nobles » ont participé dans diverses projets dans le cadre des programmes touchant à plusieurs sujet tel que l’environnement ou la femme rurale.
Selon lui, les associations ont bénéficié des fonds dans le cadre des programmes au profit du citoyen sachant que tout est contrôlé par la banque centrale. « Il ne faut pas barrer la route à tout financement et mettre toutes les associations dans le même panier », a-t-il conclu.
Written by: Yosra Gaaloul